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Massoud Hossaini est un photographe photojournaliste afghan né à Kaboul le .
Il a obtenu un Prix Pulitzer de la photographie d'actualité en 2012.
Massoud Hossaini est né sous l'occupation soviétique et sa famille a du fuir son pays vers l'Iran. Il est formé à la photographie dans le cadre de l’association Aina à Kaboul, une ONG fondée par Reza et Manoocher Deghati, qui permet à des Afghans, femmes et hommes, d’être formés aux médias afin de pouvoir documenter sur l’histoire de leur pays[1],[2].
Il travaille pour l'Agence France-Presse depuis 2007.
Il a notamment photographié une scène d'attentat le à Kaboul, qui fit 80 morts et au cours duquel il fut lui-même blessé. Sa photo de Tarana, une fillette afghane en pleurs, après un attentat suicide dans la capitale afghane le 6 décembre 2011 a obtenu le Prix Pulitzer de la photographie d'actualité en 2012[3].
Massoud Hossaini est marié avec la photographe afghanne Farzana Wahidy[4], passée comme lui par les formations prodiguées par l'ONG Aina et entrée également à l’Agence France-Presse (AFP). Ils ont tous deux créé l’Association des photographes d’Afghanistan (APA)[2].
Photographe resté très engagé sur le terrain afghan et témoin de premier plan, Massoud Hossaini a vécu et constaté l'intensification de la violence de la part des talibans au fur et à mesure que les troupes américaines désertaient le pays[5],[6].
Le dimanche 15 août 2021, alors que les troupes talibanes investissaient la capital Kaboul, Massoud Hossaini a pu s'embarquer dans l'un des derniers vols réguliers pour fuir une mort certaine car devenu une cible prioritaire des nouveaux maîtres du pays. Il est aujourd'hui réfugié aux Pays-Bas, et invite les pays occidentaux à ne pas se montrer dupes des discours tenus par les islamistes radicaux aujourd'hui au pouvoir[7].