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Directrice de recherche au CNRS | |
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à partir de |
Naissance | |
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Nom de naissance |
Martine Manouchak Hovanessian |
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Université Paris-Diderot (jusqu'en ) École des hautes études en sciences sociales (jusqu'en ) |
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Membre de | |
Directeur de thèse |
Gérard Althabé (d) |
Les Arméniens et leurs territoires (d) |
Martine Hovanessian, née le à Bagneux et morte le à Issy-les-Moulineaux, est une anthropologue d'origine arménienne, spécialiste de la diaspora arménienne. Elle est directrice de recherche au CNRS en anthropologie.
Martine Hovanessian naît le à Bagneux[1],[2].
Elle suit d'abord une formation en littérature. Ses études sur le langage nourrissent ensuite ses réflexions sur la mémoire arménienne et la mémoire juive, à travers les témoignages de survivants et de descendants de survivants qu'elle recueille, et suscitent sa réflexion autour de la notion d'indicible.
En 1979, elle obtient une double licence de lettres modernes et d'ethnologie à l'Université Paris VII. En 1980, elle obtient une maîtrise de lettres modernes à l'Université de Paris VII sur Michel Leiris et le roman Aurora.
En 1981, son travail sur Georges Bataille et la notion de sacré sous la direction de Julia Kristeva, dans le cadre du DEA de sémiologie littéraire à l'Université de Paris VII, lui vaut la mention très bien.
En 1990, elle soutient à l'EHESS sa thèse intitulée Les Arméniens et la prégnance du lieu communautaire : enquête en région Parisienne sous la direction de Gérard Althabé[3].
Après sa thèse, Martine Hovanessian intègre le CNRS[4] puis l'INALCO en 1998[5],[2].
Elle est membre de la Société des études arméniennes dès sa fondation en 1992[5],[2].
En 2009, elle obtient une habilitation à diriger les recherches[6],[2] sous la direction de Maryse Tripier[4] Traversées de lieux exilés : recoudre les fragments[7]. Les membres du jury sont l'anthropologue Jean-Loup Amselle, le psychanalyste Fethi Benslama, la sociologue Chantal Bordes-Benayoun, la philosophe Marie-Claire Caloz-Tschopp, la linguiste Anaïd Donabédian-Demopoulos, l'anthropologue Catherine Quiminal et la sociologue Maryse Tripier. Dans cette thèse, elle propose une étude comparative entre la mémoire arménienne post-génocidaire et la mémoire juive post-Shoah, traversées toutes deux par l'angoisse de l'exil et de la perte. Son travail développe une forme d'anthropologie narrative novatrice dans le champ de la recherche, où l'anthropologie se trouve à la croisée de la psychanalyse, de la philosophie et de la littérature. Elle est promue directrice de recherche au CNRS la même année[5],[2].
Elle meurt le à Issy-les-Moulineaux[1],[6],[8],[2]. Elle est inhumée au cimetière parisien de Bagneux[6],[2].
Martine Hovanessian est mère de trois enfants[2], Julien Vahan, Jérémie Vahé et Marie, issus de son union avec Pierre-Noël Denieuil.