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Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Marie Louise Marthe Dissard |
Pseudonyme |
Françoise |
Nationalité | |
Activité |
Membre de | |
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Conflit | |
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Archives conservées par |
Service historique de la Défense (GR 16 P 186583, GR 28 P 4 276 198)[1] Archives départementales de la Haute-Garonne (44 J, -)[2] |
Marie-Louise Dissard (1881-1957), alias « Françoise », était une résistante française pendant la Seconde Guerre mondiale.
Elle crée à Toulouse le « réseau Françoise » et en prend la tête, assurant ainsi la continuité du réseau Pat O'Leary.
Marie-Louise Dissard naît à Cahors le . En 1940, elle s'engage activement dans la résistance, sa boutique À la poupée moderne servant de boîte aux lettres pour la diffusion de missions ou documents[3]. Elle agit d’abord dans un réseau sous le pseudonyme de Victoire.
Elle rejoint ensuite en 1942, sous le pseudonyme de Françoise, le réseau d’évasion Pat O’Leary du docteur Albert Guérisse, qui récupère les aviateurs britanniques et américains tombés sur le sol français occupé, les héberge et les fait passer en Angleterre en passant par l'Espagne. En septembre, elle devient, sous le no 40.068, chef du secteur de Toulouse et de sa région, pour la ligne d'évasion[3].
Le réseau est démantelé en mars 1943 : son chef Albert Guérisse est arrêté et emprisonné à Marseille. Accréditée officiellement pour recevoir les fonds nécessaires au fonctionnement du réseau, elle poursuit les activités du réseau, qui prend le nom de Réseau Françoise[3], comprenant au début 211 membres, et qui dure jusqu'à la Libération. Tenace et combative, Marie-Louise Dissard aidera plus de 700 personnes : des aviateurs alliés, mais aussi des résistants français[3].
Marie-Louise Dissard meurt infirme, malade et solitaire en 1957.
En 1950, compte tenu de ses responsabilités dans la Résistance, elle est homologuée lieutenant-colonel au titre des Forces Françaises Combattantes pour prendre rang du 1er octobre 1944[7].