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Naissance | |
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Décès |
(à 30 ans) Wolfenbüttel |
Nationalité | |
Activité |
Résistante |
Période d'activité |
À partir de |
A travaillé pour |
École Normale de Tournai |
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Membre de |
La Légion belge (réseau de résistance), le Groupe des cinq clochers (résistante) |
Personne liée |
Cécile Detournay (résistante) |
Marguerite Bervoets, est une résistante belge de la Seconde Guerre mondiale, née à La Louvière le et exécutée à Wolfenbüttel le .
Marguerite Bervoets est née à La Louvière le [1]. Enseignante et poète, diplômée de philosophie et lettres, Marguerite Bervoets vit à Tournai et enseigne à l’école normale de Tournai[2] lors de l'invasion allemande de 1940, elle fait paraître dès 1941 un hebdomadaire clandestin, « La Délivrance ». Elle intègre un mouvement de résistance armée, le Groupe des cinq clochers, et prend part à des actions de renseignement et d'exfiltration de pilotes alliés[3].
Le , Marguerite Bervoets et Cécile Detournay, qui font alors partie de la Légion belge, se rendent aux abords du champ d'aviation de Chièvres dans le but de photographier des batteries antiaériennes récemment installées. Les deux jeunes filles emportent un sac à provisions et un appareil photographique. Elles gagnent les abords du terrain et commencent à prendre des clichés. Une sentinelle allemande les surprend et les conduit devant un officier. Les jeunes filles, montrant leur sac, lui disent qu'elles se rendent à une ferme voisine pour se ravitailler et affirment qu'elles voulaient juste faire quelques photos du paysage pour terminer leurs pellicules. Malheureusement, le lieutenant allemand ordonne une enquête. Une femme, témoin à charge, conduira à l'inculpation de Marguerite Bervoets et de ses principaux dirigeants[3]. Au domicile de Marguerite, on découvre quelques armes.
La jeune fille avait, semble-t-il, pressenti son destin. Au lycée, elle citait souvent cette phrase de Maeterlinck : « Il est beau de savoir se sacrifier lorsque le sacrifice apporte le bonheur aux autres hommes ».
Après quelques mois d'incarcération à la prison hitlérienne de Mons, Marguerite Bervoets et Cécile Detournay sont déportées en Allemagne pour y être jugées par le Volksgerichtshof de Leer. Marguerite est condamnée à mort ; Cécile à huit années de travaux forcés[3].
La lettre d'adieu (souvent appelée son testament moral) qu'elle écrivit à son amie figure dans l'Anthologie de la Résistance de Pierre Seghers. La voici :
Cette lettre a été écrite le à son amie Lucienne Balasse de Guide, la biographe de « cette Wallonne au patronyme flamand » comme elle tient à le souligner. Il s'agit d'une sorte de testament « à n'ouvrir qu'à l'annonce de ma mort »[4] comme en firent tous ceux qui menaient la lutte contre la barbarie, sachant que la mort pouvait frapper à tout moment.
En 1932, dans un poème intitulé Chromatismes, elle écrivait: « Je mourrai seul, sans bruit, à la chute d'un soir »[4]
Détenue à la prison nazie de Wolfenbüttel, Marguerite Bervoets est jugée le et condamnée à mort. Elle est décapitée le à 19 heures[4] en même temps qu'une autre figure de la Résistance belge : Fernande Volral.
Cécile Detournay sera libérée par les troupes américaines le [3].
Les chefs directs de Marguerite et de Cécile, Henri Deneubourg et Edouard Sourdeau, également arrêtés en , furent aussi guillotinés à la prison de Wolfenbüttel le .