Marcel Gombert

Aujourd'hui, Marcel Gombert est un sujet d'une grande importance dans la société. Depuis son apparition, il a attiré l’attention de personnes de tous âges et de tous intérêts. Que ce soit en raison de son impact sur la culture populaire, de son influence dans le domaine scientifique ou de son importance dans la vie quotidienne, Marcel Gombert est devenu un sujet qui ne passe pas inaperçu. Au fil des années, elle a généré des débats, des recherches et des avancées qui ont transformé notre façon de comprendre le monde qui nous entoure. Dans cet article, nous explorerons différents aspects liés à Marcel Gombert, son évolution dans le temps, son importance aujourd'hui et son éventuelle influence dans le futur.

Marcel Gombert
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 51 ans)
Pessac
Nationalité
Autres informations
Membre de
Conflit
Distinctions

Marcel Jules Gombert, né le à Aups et fusillé le à Pessac, est un militaire d'extrême droite et milicien, adjoint de Joseph Darnand, ayant participé à la collaboration pendant l'Occupation nazie.

Biographie

Il est petit, brun et massif d'allure. Il participe à la Première Guerre mondiale comme adjudant-chef des chasseurs alpins, où il fut décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre. Marié à une femme riche (elle possède des vignobles dans le Bordelais), il ne travaille qu'à l'occasion. Marcel Gombert est véritablement l'homme lige de Darnand, qu'il ne quitte guère durant l'Occupation. Il a rencontré ce dernier par l'intermédiaire de Félix Agnély à la fin des années 1920. Gombert fait évader Darnand du camp de prisonniers de Pithiviers en 1940, après l'armistice.

Membre fondateur du Service d'ordre légionnaire (SOL) avec Jean Bassompierre et Pierre Gallet, il en est chef pour le département des Alpes-Maritimes. Chef du Service de sécurité de la Milice, puis aussi du 2e service après la nomination de Jean Degans à la tête des RG en .

Il fuit en Allemagne en , et est nommé chef de l'Organisation technique (opérations de sabotage). Il passe en Italie du nord pour lutter contre les partisans antifascistes. Capturé et ramené en France, il est condamné à mort par la Cour de justice de Bordeaux le 16 octobre 1946. Le Gouvernement provisoire de la République française rejette son recours en grâce, puis le Conseil d’État refuse de se prononcer sur l'exercice du droit de grâce (Conseil d’État, 28 mars 1947, n°88.921, Lebon p. 138). Marcel Gombert est fusillé en .

Notes et références