Le monde regorge de choses merveilleuses et surprenantes qui nous entourent chaque jour. De l'incroyable beauté de la nature à la profondeur de l'esprit humain, Maravédis a fait l'objet de fascination et d'études à travers les siècles. Qu'il s'agisse d'un nom connu dans l'histoire, d'un sujet d'actualité ou d'une date importante, Maravédis a un impact significatif sur nos vies d'une manière ou d'une autre. Dans cet article, nous explorerons plus en détail Maravédis et découvrirons son importance dans le monde d'aujourd'hui.
Maravédis Ancienne unité monétaire | ||||||||
Pays officiellement utilisateurs |
Couronne de Castille Couronne d'Aragon |
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Chronologie | ||||||||
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Le maravédis[1],[2],[3] (de l'espagnol maravedí) était le nom de plusieurs monnaies des royaumes chrétiens ibériques entre les XIIe et XIVe siècles et ensuite une unité de compte monétaire des royaumes ibériques, puis une sous-unité jusqu'en 1862.
Le substantif masculin ‹ maravédis › est emprunté à l'espagnol maravedi[1], lui-même emprunté à l'arabe مُرَابِطٍ (« qui concerne les Almoravides »), dérivé de مُرَابِطٌ (« Almoravides »), dynastie qui domina notamment le Maroc et la péninsule Ibérique de à [2].
Petite monnaie espagnole de cuivre qui vaut un peu plus de l'ancien denier de France ; c'est la monnaie de compte dans les finances, comme dans le commerce. Trente-quatre maravédis font un réal d'argent.
À l'origine, les maravédis étaient des monnaies d'or et d'argent. Mais à partir du XVe siècle, le mot ne sert plus qu'à désigner des monnaies de cuivre et comme unité de compte.
Les seuls maravédis d'or dont l'inscription était en arabe ont été frappés sous le règne d'Alphonse VIII.
D'abord une monnaie d'or de bon aloi, le maravédis fait un poids moyen de 3,8 g. À côté circule le sueldo (de solidus) pour l'argent et le dinero (de denarius) pour le billon. Au XIIe siècle, la plus petite pièce est l'obole (ou meaja), pesant à peine un demi gramme, composée de billon : il faut 480 oboles pour une libra d'argent et 2 pour un dinero. Ce système découle de l'empire romain.
La maravédis devient, avec les dépréciations au XIIIe siècle, une monnaie en argent métal. À la fin du XVe siècle, il est effectivement rendu comme unité de compte dans les écritures de négoce ; pendant tout le XVIe siècle, il sert de commune mesure dans l'évaluation des espèces d'or et d'argent. Lorsque les Rois catholiques, en 1497, reconstituèrent leur monnaie, ils statuèrent que le nouveau ducat d'or, l'excelente de la Granada, serait émis à l'équivalence de 375 maravédis et leur monnaie d'argent, le réal, à celle de 34 maravédis. Ce dernier cours ne varia pas pendant plus d'un siècle. De 1497 à 1642, pendant toute la période de la prépondérance espagnole en Europe, le réal conserva sa valeur intrinsèque — il était de 67 au marc, et au titre de 11 deniers 4 grains, soit 930/1000 ; le marc de Castille équivalant à 230 g, il pesait donc 3,43 g et représentait, au titre de 930 millièmes, 3,90 g d'argent fin. Ainsi, le maravédis, pendant 145 ans, fut l'équivalent d'une même quantité d'argent pur. En revanche, au cours de cette même période, le maravédis ne demeura pas l'équivalent de la même quantité d'or : si l'Espagne, maîtresse des plus riches mines de métal blanc du monde, put maintenir à sa monnaie d'argent une fixité qu'on ne trouve dans aucun pays à la même époque, il n'en alla pas de même de sa monnaie d'or[4].
Les monnaies coloniales espagnoles évaluées en maravédis[5]: