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Nom original | Collège de garçons de l'Immaculée-Conception |
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Fondation | 1865 |
Type | École privée |
Niveaux délivrés | Établissement secondaire : Lycée |
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Ville | 15, rue Crossardière à Laval |
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Pays | France |
Site web | Site officiel |
Coordonnées | 48° 04′ 27″ nord, 0° 46′ 07″ ouest |
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Le lycée de l'Immaculée-Conception est un établissement scolaire lavallois allant de la petite section au BTS. Il est couramment appelé l'« Immac ».
Le , l’abbé Jean Blu ouvre le collège de garçons Immaculée-Conception qui accueille 17 garçons. Au cours de l’année, l’effectif grandit peu à peu jusqu’à atteindre 50 élèves lors de la remise des diplômes. Au bout de quelques années, les bâtiments deviennent trop petits pour accueillir tous les élèves (85 à la rentrée 1870). Le , l’abbé Jean Blu achète un terrain rue Crossardière et la construction commence. En 1870, lors de la guerre contre la Prusse, le jeune collège est transformé en caserne pour les hommes du duc Abrants, puis en infirmerie. Il redevient un collège à la fin de la guerre.
En 1879, à cause de surmenage, la santé de Jean Blu se dégrade. À la suite du refus des Jésuites qui craignaient de faire concurrence à leurs collèges du Mans et de Vannes, la Congrégation de Saint Edme, prennent en charge le collège. Le père Cyrille Hamelin de la congrégation est l'âme de la maison. Il assure alors la succession de Blu au poste de supérieur du collège Immaculée Conception. La réduction de ses fonctions permet à Jean Blu de retrouver la santé[1]. Il revient alors dans le collège en tant que simple professeur.
Autoritaire, débordant d'activité, de courage et d'audace, Hamelin parvient à réunir plus de 300 élèves dans les années 1890-1896. Pendant les vingt années suivantes, le collège prospère (300 élèves à l’aube du XXe siècle) et obtient les meilleurs résultats de la Mayenne.
La devise de l’Immaculée-Conception devient « Dieu et patrie ». Cette devise illustre les idées de Cyrille Hamelin, catholique conservateur et monarchiste. Alors que ses idées gênent l’Église ainsi que l’État, il a une très grande influence au sein de la Mayenne. Le collège est depuis longtemps un foyer de propagande réactionnaire. L'association des anciens élèves y est pratiquement dans les mains des notabilités royalistes du département qui sont toujours invitées aux manifestations qu'elle organise[2].
Ces désaccords mènent ses supérieurs hiérarchiques à faire renvoyer onze professeurs en deux ans et à faire muter les 5 prêtres du diocèse, le Père Cyrille Hamelin[3] est destitué de sa fonction de supérieur.
En 1900, l’établissement est vendu par les Oblats pour 200 000 francs, le père Vital Tribouillard devient le nouveau supérieur. Mgr Pierre Geay transforme immédiatement l'établissement en collège diocésain. Les résultats scolaires sont excellents, encore meilleurs semble-t-il que sous le père Hamelin. Auguste Hoinard succède au père Vital Tribouillard en 1908. Ce dernier est très autoritaire. Les pensionnaires commencent la journée à 5 heures du matin et n’ont que trois heures « libres » pendant la journée. Au début de la guerre de 14-18, le collège sert de caserne pour un régiment en l’attente du départ. Ensuite, une partie de l’établissement sert d’hôpital, l’autre accueille des réfugiés. À la sortie de la guerre, les locaux sont très détériorés, 118 professeurs et anciens élèves décédèrent.
En , Auguste Hoinard tombe malade, il est alors remplacé par Constant Roulette. Celui-ci termine l’intérieur de la chapelle. Cependant, le , un incendie se déclare et brûle une bonne partie des bâtiments, qui devront être entièrement refaits. Il fait faire un buste de Cyrille Hamelin.
En 1929, Louis Launay devient le supérieur. Il laisse un souvenir mitigé : d’un côté il était vu comme un homme manquant de conviction, subissant le joug du préfet. D’un autre côté il a marqué par sa distinction, son souci du respect du règlement, de la tenue et de l’uniforme, des traits de caractère hérités de sa famille (son père et ses deux frères étaient militaires). Les études restent l’essentiel du temps des élèves, mais il met en place trois heures de sport quotidiennes. Il érige une plaque de cuivre à l’effigie de Jean Blu.
En 1939, une partie du collège est réquisitionné par la société des secours aux blessés militaires. Le futur homme de radio et écrivain Jean-Marie Houdoux (1930-2014) raconte son séjour de pré-adolescent dans le premier chapitre de son livre de souvenirs Rencontres d'exception[4]. L’école ferme en 1943 par « mesure de sécurité », les locaux sont déplacés temporairement. L'abbé Constant Domaigné, enseignant, économe du collège y cache 12 enfants juifs, dont Sacha Distel. Il sera déporté en Allemagne en 1944, puis reprendra son poste en 1945.
En 1956, treize jeunes filles viennent à l’Immaculée-Conception suivre des cours de mathématiques et de philosophie. Cependant, elles ne sont aucunement mélangées aux garçons. La mixité ne deviendra effective qu’en 1969. Georges Bienvenu, le supérieur d’alors, rénove également le lycée en installant le chauffage au mazout, il enrichit les laboratoires de sciences physiques et de sciences naturelles, fait poser des vitraux sur la chapelle. En ont lieu les festivités du centenaire de l’école, un millier de personnes y participe.
Les évènements de mai 68 font changer les mentalités. En 1968, les élèves de terminale refusent de participer aux épreuves de sport au bac en accord avec d’autres lycées de Laval. L’école accepte de faire un contrat avec l’État dans le cadre de la loi Debré. Ainsi, l'établissement qui accueillait essentiellement des élèves issus de milieux aisés commence à s’ouvrir.
En 1998, les troisièmes ont créé un jeu inspiré du célèbre « Uno » : le jeu de l’Euro.
En 2011, l’établissement a inauguré un nouveau gymnase pour les collégiens et les lycéens.
Jusque dans les années 1950, le règlement est resté très strict :
En 2015, le lycée se classe 2e sur 11 au niveau départemental quant à la qualité d'enseignement, et 231e au niveau national[5]. Le classement s'établit sur trois critères : le taux de réussite au bac, la proportion d'élèves de première qui obtient le baccalauréat en ayant fait les deux dernières années de leur scolarité dans l'établissement, et la valeur ajoutée (calculée à partir de l'origine sociale des élèves, de leur âge et de leurs résultats au diplôme national du brevet)[6].
Depuis 1996, le collège organise un échange linguistique et pédagogique avec le collège anglais de Gillingham. Chaque année 50 élèves des 3 classes européennes de quatrième du collège vont en Angleterre chez les familles de leurs correspondants et les reçoivent par la suite chez eux. Cet échange dure 10 jours. Plusieurs activités sont organisées (accrobranche, bowling, musées, shopping, discothèque...)
Les trois filières sont présentes (Bacs L, ES et S). Diverses options sont proposées: Arts plastiques, cinéma-audiovisuel, latin, ISN, création et innovation technologique, méthodes et pratiques scientifiques, Anglais, Allemand, Espagnol, SES, et des horaires aménagés pour les sportifs.
Durant les temps libres, l'Immaculée-Conception propose de nombreuses activités extra-scolaires :
L'Immaculée affiche régulièrement de très bons résultats au bac. Le pourcentage de réussite, qui tourne autour de 95 %, est comparable à celui des autres lycées de la Mayenne.