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Ludovic Tron | |
Fonctions | |
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Sénateur français | |
– (10 ans, 11 mois et 27 jours) |
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Réélection | 26 avril 1959 23 septembre 1962 |
Circonscription | Hautes-Alpes |
Groupe politique | SOC |
Prédécesseur | Aristide de Bardonnèche |
Successeur | Jean Aubin |
Président du Conseil général des Hautes-Alpes | |
– (10 ans) |
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Prédécesseur | Benjamin Bois |
Successeur | Émile Didier |
Conseiller général des Hautes-Alpes | |
– (17 ans) |
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Circonscription | Canton d'Embrun |
Prédécesseur | Paul Ravel |
Successeur | Paul Dijoud |
Biographie | |
Nom de naissance | Ludovic Charles Tron |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Molines-en-Queyras |
Date de décès | (à 64 ans) |
Lieu de décès | 16e arrondissement de Paris |
Nationalité | ![]() |
Diplômé de | École Polytechnique |
Profession | fonctionnaire |
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Ludovic Tron, né le à Molines-en-Queyras (Hautes-Alpes) et décédé le à Paris[1], est un haut fonctionnaire, puis homme politique français.
Ludovic Tron est le fils d'un fonctionnaire des douanes. Il est admis à l'École polytechnique. Il réussit en 1931 le concours de l'Inspection générale des Finances[2].
Ludovic Tron effectue sa carrière dans les administrations financières. Directeur général des Finances au Maroc[3], il est nommé secrétaire d'État aux Finances[3],[4] du gouvernement d'Alger de 1942 à 1943, au côté du général Giraud[3]. Lorsque la Libération permet aux hauts fonctionnaires résistants d'occuper les postes les plus importants de l'appareil d’État, Tron est nommé directeur des contributions directes en 1945, succédant à Jean Watteau[5], puis directeur du Trésor en 1946. En 1947, il cède sa place à François Bloch-Lainé et devient président de la BNCI[6].
Conseiller général du canton d'Embrun de 1951 à 1968, il est président du Conseil général des Hautes-Alpes de 1960 à 1968 et sénateur socialiste des Hautes-Alpes de 1957 à 1968.
Il soutient François Mitterrand à l'élection présidentielle de 1965 et est chargé des questions économiques et financières. Dans le contre-gouvernement fictif élaboré en 1966 par François Mitterrand, Ludovic Tron est présenté comme pouvant être ministre des affaires économiques d'un gouvernement de gauche[7].
Ludovic Tron fut décoré de la croix de commandeur de la Légion d'honneur en 1956. Il était marié et père de quatre enfants.