Liste des évêques de Tarbes

L'évêché de Tarbes existe au moins depuis le IVe siècle, mais on ne parle d'"évêque de Tarbes" qu'à partir du XIIe siècle, pas avant 1175 selon Ferdinand Lot. En effet, durant toute la période qui va du IVe siècle au XIIe siècle, le diocèse était celui de Bigorra, dont le siège se trouvait non à Tarbes, simple bourg nommé Talva (Grégoire de Tours, De Gloria Confessorum, v. 593), mais à Saint-Lézer, comme l'a démontré, entre autres, l'archéologue Coquerel (De Bigorra à Saint-Lézer, 1990), d'après les travaux de Cardaillac et Rosapelly.

Le diocèse de Tarbes a été supprimé le 29 novembre 1801, son territoire étant rattaché à ceux des diocèses de Bayonne et d'Agen, mais a été rétabli le 6 octobre 1822, par détachement de celui de Bayonne.

Les évêques de ce diocèse sont surnommés gardiens de la Grotte, depuis que Prosper-Marie Billère a pris comme devise Posuit me custodem : Il a fait de moi un gardien.

Depuis le 20 avril 1912, les évêques sont officiellement « évêques de Tarbes et de Lourdes ».

Évêques de Tarbes

Période révolutionnaire

Évêque de Tarbes

Évêques de Tarbes et de Lourdes

Le pallium

Par la bulle apostolique Postquan Sexaginta du 8 décembre 1917, le pape Benoit XV accorde au siège épiscopal de Tarbes et de Lourdes le privilège du pallium : les évêques de Tarbes et de Lourdes sont donc autorisés à porter le pallium, mais à Lourdes seulement et ce à partir du 11 février 1918 (certains évêques feront figurer le pallium sur leurs armes…). Le pallium a été remis à Schoepfer par Ricard, archevêque d'Auch, avant la grande messe du 11 février 1918.

Extrait de la traduction de la bulle : « En conséquence, à dater de cet anniversaire, qui sera solennisé le 11 février de l'année prochaine, le dit Evêque François-Xavier, qui occupe actuellement le Siège épiscopal de Tarbes et de Lourdes, et ses Successeurs dans la charge épiscopale pourront et devront, pendant les Fonctions sacrées qu'ils célèbreront au Sanctuaire de Lourdes, mais là seulement, - en se conformant d'ailleurs aux règles liturgiques et en sauvegardant tous les droits métropolitains, - porter le sacré Pallium, qui, selon la coutume, sera postulé en Consistoire. »

Sources

Notes et références

  1. Revue des études anciennes n°3, 1950, Ferdinand Lot : L'énigme de Cieutat.
  2. Claude de Vic, Joseph Vaissette, Ernest Roschach et Édouard Dulaurier, Histoire générale de Languedoc, Toulouse, E. Privat, 1872 (lire en ligne), Tome IV, Pt. 1, pages 490
  3. Site de la Conférences des évêques de France
  4. Annales de Notre Dame de Lourdes, décembre 1917