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Libération-Nord est un des principaux mouvements français de résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, créé en zone occupée à partir de la fin de l'année 1940, opérant aussi en zone Sud à partir de 1942.
C'est d'abord un journal clandestin hebdomadaire, qui apparaît en décembre 1940, puis Libération-Nord se transforme en en un mouvement de résistance. Son journal Libération est le seul organe de la résistance à paraître chaque semaine, sans interruption, de 1940 jusqu'à la Libération en août 1944[1].
Les initiateurs sont Christian Pineau et l'équipe des syndicalistes du Manifeste des douze ; le mouvement veut représenter la SFIO clandestine ainsi que les mouvances syndicales CGT (non communiste) et CFTC. Dans l'ensemble, ce mouvement est surtout formé de socialistes. L'une des caractéristiques du mouvement est de privilégier la politique par rapport au militaire[2].
Début 1943, il commence à organiser des groupes armés, sous l'impulsion du philosophe Jean Cavaillès et du colonel Georges Zarapoff. Représenté au Conseil national de la Résistance, où il relaie l'influence de la SFIO clandestine, le mouvement refuse en décembre 1943 de se joindre aux Mouvements unis de la Résistance (MUR), qui regroupe les principaux mouvements de zone sud.
Robert Peres, chef de groupe à Libération-Nord, fut tué par les Allemands le 21 août 1944 (Plaque commémorative, quai du 4-Septembre, Boulogne-Billancourt, à l'entrée du pont de Saint-Cloud)
Paul Rassinier, dans le Territoire de Belfort (agent de liaison entre Paris et Belfort en ce qui concerne le mouvement, Paul Rassinier a par la suite prétendu être un de ses fondateurs ; cette assertion a été reprise par un certain nombre d'auteurs, par exemple Jean Paulhan en 1953[4]).
Mathieu Donnart, alias Colonel Le Poussin, dans le Finistère. Le groupe "Libé-Nord" du Finistère fut la plus importante organisation de résistance de ce département, comprenant de nombreuses sections dont celles d'Huelgoat - Carhaix (chef: capitaine Merlin), de Lanmeur- Saint-Jean-du-Doigt (dirigé par François Tanguy-Prigent), des Monts d'Arrée - Pays de Morlaix (chef : docteur Le Janne, alias commandant Noël), les résistants de ce dernier groupe se réunissant souvent au Fumé et à Lamprat en Plourin-lès-Morlaix[5].
↑La Nouvelle NRF, no 6, 1953, citée par Nadine Fresco, Fabrication d'une antisémite, Le Seuil, 1999, p. 758. Le problème du rôle de Rassinier dans Libération-Nord est traité de façon détaillée dans ce livre, pages 564-567.
↑François Mallégol, "Orages de guerre sur l'Arrée", Skol Vreiz, 2008,
Exposition et catalogue de Christine Levisse-Touzé, Résister sous l'Occupation, Libération-Nord (1940-1944), Cahiers de la Résistance, La Documentation française (2013, 180 pages, 18€) [Résister sous l'occupation, Libération-Nord (1940-1944)]
Articles connexes
Libération-Sud, mouvement de la zone Sud (totalement indépendant de Libération-Nord).