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Le Rêve de D'Alembert | |
Auteur | Denis Diderot |
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Pays | ![]() |
Genre | essai philosophique |
Lieu de parution | Paris |
Date de parution | 1830 |
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Le Rêve de D’Alembert est un ensemble de trois dialogues philosophiques rédigés par Denis Diderot en 1769 :
Ils paraissent dans la Correspondance littéraire en 1782, mais ne sont publiés qu'à titre posthume, en 1830. À l'époque de leur rédaction, ces trois textes circulent dans les cercles philosophiques sans être publiés en raison de la teneur des propos contraire à la censure en vigueur. Julie de Lespinasse et D’Alembert ont par ailleurs mal pris d’être utilisés comme les protagonistes de ces entretiens. Aussi Diderot rédigea-t-il une version spéciale pour Catherine II en remplaçant le nom des personnages.
Le premier dialogue met en présence D'Alembert et Diderot. Diderot est ici au sommet du développement de ses théories matérialistes. Il expose sa théorie sur la vie et la nature. Il y indique que la matière n’est pas figée, et qu’au contraire, elle évolue : chaque espèce existante se transforme et donne naissance à une nouvelle espèce.
Le Rêve de D'Alembert présente une discussion entre le docteur Bordeu et Mademoiselle Julie de Lespinasse sur les notions de réalité, d'illusion, de mythe et de rêve. D'Alembert n'apparaît que dans les dernières pages. Le matérialisme de Diderot entend démontrer que l'impossible est, par négligence, trop rapidement relégué hors de la réalité, et que seule l'étude méthodique d'un fait, dans le cadre d'une expérience, permet d'appréhender ce qui est et ce qui n'est pas. Chaque nouvelle expérience peut toutefois remettre en cause les conclusions d'une précédente, car l'homme est faillible et la méthode peut en être entachée. Lorsque D'Alembert vient insinuer que les abstractions existent au-delà de l'opposition entre le matérialisme et le rêve, Bordeu lui oppose que toute abstraction est fondée sur des signes du langage qui ne sont rien de moins qu'une réalité.
Prolongeant les conclusions des deux premiers dialogues, la Suite de l'entretien entre D'Alembert et Diderot se place sur le terrain moral. D'Alembert étant allé dîner dehors, Mademoiselle de Lespinasse offre au docteur Bordeu un verre de malaga, puis un peu de café et la conversation bifurque sur les notions de pureté et de mélange des espèces. Le propos permet à Diderot d'exposer la valeur du métissage, non seulement en botanique, mais pour le règne animal. Et le dialogue d'aborder la question des mœurs et du sexe qui, au strict plan de l'expérience, et sans les futilités de la pusillanimité, des répugnances, des lois et des préjugés, ne permettent aucune restriction. Insensiblement, le propos glisse sur l'homosexualité et le docteur Bordeu de conclure que : « Tout ce qui est ne peut être ni contre nature ni hors de nature ; je n'en excepte pas même la chasteté et la continence volontaires qui seraient les premiers crimes contre nature, si l'on pouvait pécher contre nature »[1].