Dans cet article, nous explorerons Lazarets de la Grande-Chaloupe sous différents angles et perspectives. _Var1 est un sujet qui a retenu l'attention des universitaires, des professionnels et du grand public en raison de sa pertinence et de son impact sur divers aspects de la vie quotidienne. Au cours des prochaines lignes, nous examinerons les implications de Lazarets de la Grande-Chaloupe dans la société, son évolution dans le temps et les perspectives futures envisagées autour de ce sujet. De son influence sur la culture populaire à ses implications dans la politique mondiale, Lazarets de la Grande-Chaloupe a généré de riches débats et un intérêt croissant parmi ceux qui cherchent à comprendre son importance et sa portée.
Destination initiale | |
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Destination actuelle |
Ruines partiellement restaurées |
Construction |
1860-1865 |
Propriétaire | |
Patrimonialité | ![]() |
Région | |
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Département | |
Commune |
Coordonnées |
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Les lazarets de la Grande-Chaloupe sont des lazarets situés au nord-ouest de La Réunion, département et région d'outre-mer français. Ils sont créés à partir de 1860, alors que l'île était encore une colonie du Second empire colonial. Ils servaient de lieu de quarantaine pour les Indiens et autres travailleurs arrivant dans l'île en tant qu'engagés.
Ils sont situés au lieu dit la Grande Chaloupe, dans une ravine isolée du même nom servant de limite entre la commune de Saint-Denis et celle de La Possession (le lazaret no 1 se situe sur la commune de La Possession, le lazaret no 2 sur celle de Saint-Denis). Avec le lazaret de la Ravine-à-Jacques, au sud duquel ils se trouvent, il s'agissait du plus important établissement de ce type sur l'île.
Le lazaret no 1 a été créé en 1860 pour remplacer le lazaret de la Ravine-à-Jacques, mal situé dans un site encaissé et devenu trop petit. Au cours des années suivantes, plusieurs bâtiments y ont été construits : deux dortoirs, une infirmerie servant de pavillon d'isolement, ainsi qu'une longère. Au centre de la cour se trouvait une fontaine avec deux bassins. Il y avait aussi un cimetière. L'ensemble était ceint de murs. Il a été inscrit à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques le [1],[2],[3].
Un des dortoirs et le pavillon d'isolement/d'infirmerie ont été restaurés entre 2004 et 2011[4] par l'association C.H.A.M (Chantiers Histoire et Architecture Médiévales)[5]. Le dortoir no 2 est occupé par la Direction départementale de l'Équipement et ne se visite pas. Le pavillon d'isolement/d'infirmerie héberge aujourd'hui une exposition permanente sur le thème Engagisme et quarantaine et la longère, partiellement détruite par un éboulement, une exposition sur les plantes de La Réunion, Métissage végétal ou apprendre les plantes et leurs usages au temps de l’engagisme[6].
Le lazaret no 2 est situé plus d'un kilomètre en amont, plus près du torrent. Il comportait trois bâtiments dans une enceinte : un bâtiment administratif et deux dortoirs. Une partie de l'enceinte et du bâtiment administratif a été emportée lors de fortes pluies et le reste est encore à l'état de ruines (non-ouvertes à la visite). Entre 1999 et 2020, des bénévoles de l'association Chantiers Histoire et Architecture Médiévales ont participé à des travaux de restauration des lazarets[7].
Des fouilles archéologiques y ont été conduites[8] d'août à . Quelques-uns de leurs résultats sont exposés au pavillon d'isolement du lazaret no 1.