Laticlave

Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.Si ce bandeau n'est plus pertinent, retirez-le. Cliquez ici pour en savoir plus.

Certaines informations figurant dans cet article ou cette section devraient être mieux reliées aux sources mentionnées dans les sections « Bibliographie », « Sources » ou « Liens externes » (juillet 2021).

Vous pouvez améliorer la vérifiabilité en associant ces informations à des références à l'aide d'appels de notes.

Cet article est une ébauche concernant la Rome antique et la mode et le vêtement.

Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?) selon les recommandations des projets correspondants.

Sur ce tableau représentant l'assassinat de Jules César en plein Sénat, l'artiste a revêtu les sénateurs de la toge prétexte, bordée de pourpre. Les laticlaves sont sur les tuniques, invisibles sur le tableau.

Le terme laticlave désigne, dans la Rome antique, un insigne honorifique (ornamentum) réservé initialement aux membres de l'ordre sénatorial.
Il se compose d'une large bande pourpre verticale (en latin lati « larges » et clavi, « bandes »), partant du cou et descendant jusqu'au bas du vêtement, qui orne les tuniques amples des sénateurs portées en dessous de la toge,. On peut parler de tunica laticlavia ou simplement de « laticlave » pour la tunique elle-même.
Le laticlave se distinguait de l'angusticlave, plus étroit, porté par les chevaliers et de la tunica recta, qui n'avait aucune bande.
Le terme de laticlavii désignait les jeunes hommes qui deviendraient sénateurs.

Sous la République, son usage se répand au sein de dignitaires de haut rang, et son attribution hiérarchique semble dater de Sylla. Il ne s'agissait auparavant que d'un élément de prestige, certainement héréditaire, propre à la classe patricienne et à l'aristocratie ; il est probable que son origine soit étrusque.

Le port de la tunique laticlave semble s'être poursuivi à l'époque du christianisme primitif, comme l'incitent à penser certaines représentations du Christ (peut-être un lien existe-t-il avec son appartenance à l'ancienne royauté romaine qui exclusivement l'arborait, lien que les patriciens préservèrent entre eux, renvoyant au partage des pouvoirs auparavant attribués au roi aux seuls sénateurs).

Notes et références

  1. André Chastagnol, Le Sénat romain à l'époque impériale, Les Belles Lettres, 1992, p. 37.
  2. Nouveau Larousse illustré - Dictionnaire universel encyclopédique, tome 5, p. 593.

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes