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Langues en Italie | |||||
![]() Langues et dialectes parlés en Italie. | |||||
Langues officielles | Italien | ||||
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Langues semi-officielles | Minorités linguistiques historiques (allemand, arberèche, catalan, croate, français, francoprovençal, frioulan, griko, ladin, occitan, sarde, slovène) | ||||
Langues régionales | Français, allemand | ||||
Principales langues immigrantes | Roumain, albanais, arabe, chinois, ukrainien | ||||
Principales langues étrangères | (2005)[1] |
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Langues des signes | Langue des signes italienne | ||||
Disposition des touches de clavier | Italien[2] : QWERTY | ||||
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Les langues parlées en Italie sont, en plus de l'italien qui est la langue officielle et nationale, au nombre de treize qui ont un statut protégé par la loi[3]. D'autres langues encore, comme les langues romanis, sont également parlées sur le territoire de la République italienne.
En Italie, l'italien est la langue officielle par consuétude. La Constitution italienne n'apporte pas de précision à ce sujet, tandis que son Article 6 consacre la protection des minorités linguistiques à réaliser par le biais de dispositions spécifiques. De surcroît, les articles 3, 6 et 21 de la Constitution interdisent toute discrimination fondée sur la langue.
Seul le statut du Trentin-Haut-Adige, ayant valeur de loi constitutionnelle aux termes de l'Article 99 de la Constitution, emploie des termes explicites en prévoyant que « la langue italienne est la langue officielle de l'État ».
Toutefois, certaines dispositions législatives prescrivent l'usage de l'italien en tant que langue officielle de la République :
« La langue officielle de la République est l'italien. »
« Durant tout le procès, l'usage de l'italien est prescrit. Lorsque doit être entendue une personne qui ne connaît pas l'italien, le juge peut nommer un interprète. Ce dernier, avant d'exercer ses fonctions, prête serment devant le juge afin d'accomplir fidèlement son office. »
« Les actes de la procédure pénale sont établis en italien. »
De nombreuses langues régionales et nombreux dialectes locaux sont parlés sur le territoire italien, sachant que l'unification tardive a contribué en partie à leur persistance. D'autres phénomènes, tels que les migrations économiques intra-nationales et le développement des réseaux routiers et des médias, ont favorisé l'uniformisation linguistique du pays[7].
En tout état de cause, l'existence de ces langues et dialectes n'est pas perçue comme une menace à l'identité nationale italienne, mais, au contraire, comme un patrimoine culturel à préserver[8]. Certaines de ces langues et dialectes, dont notamment le napolitain, sont reconnues comme des langues à part entière et parlées par des millions de personnes[9].
L'italien est la langue officielle dans tout le territoire national, mais la décentralisation très poussée en Italie permet aux régions et communes de prendre des mesures concrètes pour protéger, valoriser et promouvoir activement d'autres langues parlées sur leur territoire.
Deux langues bénéficient d'une co-officialité : le français dans la Vallée d'Aoste, et l'allemand dans la province autonome de Bolzano. Douze langues bénéficient d'une reconnaissance nationale conformément à la loi du qui incite les autorités locales à prendre des mesures concrètes : l'occitan vivaro-alpin, le francoprovençal, l'allemand, le français, le sarde, le slovène, le frioulan, le ladin, le croate, le grec, le catalan et l'albanais[3].
L'article 3 de la loi précise toutefois que c'est aux autorités locales (conseils provinciaux et municipalités) qu'incombe la responsabilité de prendre des mesures de protection et de délimiter l'emprise de leur effectivité. Dans les faits et conformément à l'article 13 de la loi, de nombreuses régions intègrent ces enjeux dans leurs statuts ou dans des lois régionales[11], qu'il s'agisse de régions autonomes comme la Sardaigne[Note 1] ou le Frioul-Vénétie Julienne[Note 2], ou de régions à statut ordinaire comme le Molise[Note 3], la Basilicate[Note 4] ou la Calabre[Note 5]. Ainsi, l'occitan est protégé dans certaines communes des Vallées occitanes du Piémont, le francoprovençal reconnu dans certaines communes du Piémont et dans presque toute la Vallée d'Aoste, l'allemand dans plusieurs secteurs alpins du nord du pays (quelques communes de la Vallée d'Aoste, du Frioul-Vénétie Julienne ou de Vénétie, le français dans certaines communes du Piémont, le sarde en Sardaigne, le slovène et le frioulan en Frioul-Vénétie Julienne, le ladin dans certaines communes du Trentin-Haut-Adige, le croate dans certaines communes du Molise, le grec dans certaines communes de Sicile et de Calabre, le catalan à Alghero et l'albanais dans plusieurs communes du sud de l'Italie et de Sicile.
L'Italie a signé mais n'a pas ratifié la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Pour Giovanni Poggeschi, l'Italie protège fortement les minorités linguistiques liées à des nations voisines (slovènes, allemands, français), mais peu celles qui ne le sont pas (frioulans, albanais et grecs historiques)[11].