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Léo Melliet | |
![]() Léo Melliet en 1898. | |
Fonctions | |
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Député français | |
– (3 ans, 11 mois et 30 jours) |
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Élection | 22 mai 1898 |
Circonscription | Lot-et-Garonne |
Législature | VIIe (Troisième République) |
Groupe politique | RRRS |
Prédécesseur | Pierre Deluns-Montaud |
Successeur | Jean Dèche |
Biographie | |
Nom de naissance | Nicolas Cécile François Anne Célestin Melliet |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lévignac-de-Guyenne |
Date de décès | (à 65 ans) |
Lieu de décès | Cadillac |
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Nicolas Cécile François Anne Célestin, dit Léo Melliet, né à Lévignac-de-Guyenne (Lot-et-Garonne) le et mort le à Cadillac (Gironde), est un homme politique français.
Militant de l'Association internationale des travailleurs, il est élu de la Commune de Paris en 1871 puis s'exile hors de France. Après son amnistie en 1880, il est député radical-socialiste du Lot-et-Garonne de 1898 à 1902.
Ce clerc d'avoué est membre de l'Association internationale des travailleurs (AIT). Pendant le siège de Paris par les Allemands (-) il est nommé maire-adjoint du XIIIe arrondissement et participe à la création du Comité central de la Garde nationale. Il est délégué au Comité central républicain des Vingt arrondissements. Il se présente vainement aux élections du à l'Assemblée nationale comme candidat socialiste-révolutionnaire.
Le , il est élu au Conseil de la Commune par le XIIIe arrondissement ; il siège à la commission de la Justice puis à celle des Relations extérieures. Il vote pour la création du Comité de Salut public, et y est élu. Puis il devient gouverneur du fort de Bicêtre et est responsable de l'arrestation des dominicains d'Arcueil. Pendant la Semaine sanglante, il organise la résistance dans le XIIe arrondissement. Il parvient à se réfugier en Belgique grâce à la complicité d'Edmond Turquet, alors député de l'Aisne. Il est condamné à mort par contumace en .
Il s'établit en Écosse en 1871. Il enseigne à Glasgow, puis à l'École normale supérieure d'Édimbourg. Il partage sa vie avec Amélie Payen[1], elle aussi communarde exilée et adhérente à l'AIT, section du Panthéon[2], ainsi que membre du Comité des républicaines avec Octavie Tardif[3].
Revenu en France après l'amnistie de 1880, il continue son action politique. Il siège comme député radical-socialiste de Lot-et-Garonne de 1898 à 1902.
Sa vie a fait l'objet d'une biographie en 2019[4].