Dans cet article, nous allons approfondir le sujet de Légion des volontaires étrangers de Lauzun, un sujet qui a suscité intérêt et débat ces derniers temps. _Var1 a acquis une pertinence en raison de son impact dans divers domaines, de la politique à la science, en passant par la culture et la société en général. Tout au long de cet article, nous analyserons les différentes perspectives qui existent sur Légion des volontaires étrangers de Lauzun, offrant un aperçu complet et objectif qui permet au lecteur de se faire une opinion éclairée sur le sujet. De plus, nous explorerons l'origine et l'évolution de Légion des volontaires étrangers de Lauzun, ainsi que sa pertinence dans le contexte actuel. Sans aucun doute, Légion des volontaires étrangers de Lauzun constitue un sujet de grande importance qui mérite d’être abordé avec attention et objectivité, et c’est précisément le but de cet article d’offrir une vision complète et détaillée de ce sujet si d’actualité aujourd’hui.
Légion des volontaires étrangers de Lauzun | |
Création | 1778 |
---|---|
Dissolution | 1783 |
Pays | France |
Allégeance | ![]() |
Type | légion |
Rôle | infanterie, cavalerie (hussards) et artillerie |
modifier ![]() |
La Légion des volontaires étrangers de Lauzun dite aussi Légion de Lauzun est un corps militaire interarmes (infanterie, artillerie et cavalerie) formé de volontaires étrangers au service de l'Ancien Régime à la fin du XVIIIe siècle. Son colonel propriétaire était Armand Louis de Gontaut-Biron, Duc de Lauzun, le colonel commandant étant le comte Robert Guillaume Dillon. Cette légion mixte d'un millier de volontaires prit part à la guerre d'indépendance des États-Unis de à .
Le voit la création du corps des Volontaires-Etrangers de la Marine, affecté au service de la Marine et des Colonies, composé en théorie de 8 légions mixtes et d'une compagnie générale, pour participer à la guerre contre le Royaume de Grande-Bretagne[1] : chacune des légions était constituée d'après l'ordonnance de de la façon suivante :
- un état-major composé d'un commandant, d'un aide-major, d'un porte drapeau, d'un adjudant et d'un chirurgien
- 2 compagnies de fusiliers, chacune de 79 hommes et 3 officiers
- 1 compagnie de chasseurs, de 79 hommes et 3 officiers
- 1 compagnie de grenadiers, de 79 hommes et 3 officiers
- 1 compagnie de canonniers de 79 hommes et 3 officiers, avec 4 canons "à la suédoise" (canon de 4 livres)
- 2 escadrons de hussards, chacun d'une compagnie de 52 cavaliers et de 3 officiers
- 1 compagnie d'ouvriers commandée d'un lieutenant et d'un sous-lieutenant
Il était prévu un état-major général pour l'ensemble de 8 légions complété d'une "compagnie générale" de 104 hussards. Finalement trois légions seulement furent réellement mises sur pied.
Le , la 2e Légion des volontaires étrangers de la marine change de nom pour devenir la 2e légion des volontaires étrangers de Lauzun[2] ou Légion de Lauzun.
Elle prend part à la guerre d'indépendance des États-Unis de 1780 à 1783. Cette unité mixte (une compagnie de grenadiers, une compagnie de chasseurs, deux escadrons de hussards, une compagnie de canonniers) débarqua à Newport (Rhode Island) en et passa l'hiver à Lebanon (Connecticut)[3] : les deux compagnies de fusiliers furent laissées en France et participèrent en , sous les ordres du comte Armand de Kersaint aux opérations de capture de la Guyane néerlandaise occupée par les troupes anglaises.
La légion de Lauzun s'illustra pendant le siège de Yorktown, principalement devant Gloucester le où ses hussards chassèrent du champ de bataille la cavalerie britannique du colonel Banastre Tarleton. L'unité resta aux États-Unis d'abord à Hampton (Virginie), puis en à Charlotte Court House (Virginie), avant de se déplacer en juillet 1782 vers New York. La légion quitta les États-Unis en .
Le , la légion devient le régiment de Lauzun hussards[4] et passe au service du ministère de la Guerre.
Le 5e régiment de hussards est l'héritier des traditions de la Légion de Lauzun.