Dans cet article, nous allons parler de L'Année de la pensée magique, un sujet qui a retenu l'attention de personnes de tous âges et de tous intérêts. L'Année de la pensée magique est un sujet qui a généré beaucoup de débats et de controverses ces derniers temps, et il est important de l'analyser sous différents angles. De son impact sur la société à sa pertinence dans la culture populaire, L'Année de la pensée magique s'est avéré être un sujet d'intérêt général qui mérite d'être exploré en profondeur. Tout au long de cet article, nous analyserons différents aspects de L'Année de la pensée magique, de son origine à ses conséquences possibles dans le futur.
Titre original |
(en) The Year of Magical Thinking |
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Prix Médicis essai () Récompence National Book pour les non fictions (en) () |
L'Année de la pensée magique (The Year of Magical Thinking) est un essai de Joan Didion paru originellement aux États-Unis en 2005. Traduit en français, il a reçu en 2007 le prix Médicis essai.
Le livre est le récit autobiographique d'une année terrible pour l'auteure : l'hospitalisation (en coma) de sa fille Quintana Roo, peu après le décès à leur domicile de son mari, l'écrivain John Gregory Dunne.
Pendant cette année, elle revit quarante années de vie commune, dans tant de lieux, avec tant de rencontres, en essayant de ne pas trop ressasser, de ne pas revivre chaque erreur. Soumise à la remontée incontrôlable des souvenirs, le vortex, elle s'inquiète de ce qu'elle aurait pu ou dû faire (Et si...), en sachant bien que rien ne pouvait être fait, et en tout cas que plus rien ne peut être fait. La magie consiste à déraisonnablement espérer que toute cette vie n'est pas finie. L'hospitalisation de Quintana perturbe encore sa réflexion, dans la solitude, ou avec la famille proche, avec les amis et dans les relations de travail. Elle se rassure, ou pas, dans sa vie courante, avec tout ce qui a été écrit sur les maladies, le deuil.
« Dans un récit impressionnant de sobriété et d'implacable honnêteté, Didion raconte la folie du deuil et dissèque, entre sécheresse clinique et monologue intérieur, la plus indicible expérience - et sa rédemption par la littérature. »[1]
Le livre est ainsi une remarquable étude personnelle, autant que possible clinique, détachée, sur le travail de deuil, au moins dans ce milieu social, en Amérique du Nord, dans les années 2000.
Le livre a été écrit entre octobre et .
Le romancier, nouvelliste, scénariste et critique littéraire John Gregory Dunne (1932-2003), rencontré en 1950, épousé en 1964, est mort le d'un infarctus du myocarde massif ayant entrainé un arrêt cardio-respiratoire. Il avait travaillé, entre autres, au scénario de Panique à Needle Park (1971), Une étoile est née (1976), Sanglantes Confessions (1981).
Quintana Roo Dunne Michael, leur fille adoptive, est morte, à 39 ans, des suites d'une pancréatite aiguë le , alors que l'auteure assurait la promotion de ce livre.
En 2019, le magazine The Guardian l'a classé quarantième de sa liste des 100 meilleurs livres du XXIe siècle[2].
En 2007, l'auteur adapte son œuvre pour la scène. La pièce de théâtre, mise en scène par David Hare et jouée par Vanessa Redgrave, est présentée sur Broadway.
En 2011, à Paris, la version française, montée par Thierry Klifa et jouée par Fanny Ardant, est à l'affiche du théâtre de l'Atelier.