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L'Ève future | |
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Auteur | Auguste de Villiers de l'Isle-Adam |
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Pays | ![]() |
Genre | Roman fantastique et de science-fiction |
Éditeur | Maurice de Brunhoff |
Lieu de parution | Paris |
Date de parution | 1886 |
Couverture | Auguste François Gorguet |
Nombre de pages | 379 |
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L'Ève future est un roman de Villiers de l'Isle-Adam, publié en 1886.
Ce roman fantastique, également considéré comme l'une des œuvres fondatrices de la science-fiction, paraît d'abord en feuilleton dans La Vie moderne du au avant d'être publié en volume chez M. de Brunhoff en 1886.
Lord Ewald tombe amoureux d'une actrice de théâtre, très belle mais à l'esprit trop quelconque à son goût. Afin de remplacer cette femme dans le cœur du jeune homme, l'ingénieur Thomas Edison lui propose son andréide. Il a en effet fabriqué un être artificiel et il attendait une occasion pour expérimenter son invention. Il lui propose donc d'adapter physiquement le prototype à son modèle humain, tout en le rendant spirituellement bien supérieur[1]. Il donne à l'être fabriqué l'« âme » d'une jeune femme, d'une grande perfection morale, plongée dans un sommeil hypnotique profond.
Ce roman est considéré comme l'une des œuvres fondatrices de la science-fiction[2]. Cependant, si la description de l'Ève et de son fonctionnement semble très technique, Villiers lui-même en revendiqua la non-exactitude, le but étant de critiquer l'habitude des scientifiques de l'époque de s'exprimer dans un jargon incompréhensible[3].
Cet ouvrage est également celui qui, le premier, a utilisé le mot « androïde » (ou andréide) dans son acception actuelle[4],[5].
Villiers fréquentait les cercles occultistes de l'époque[6], aussi l'attribution de l’âme d'une femme, en sommeil hypnotique, à l'andréïde vient de la théorie de la décorporation (ou voyage astral), possible dissociation de l'âme d'avec le corps pendant la vie.
Cette œuvre est notamment critiquée pour sa profonde misogynie[7],[8].