Dans cet article, nous explorerons Karen Dalton sous différentes perspectives, dans le but d'analyser son impact sur la société actuelle. Nous reviendrons sur son histoire, ses applications possibles et ses implications dans différents domaines. Karen Dalton est un sujet qui a suscité un grand intérêt ces dernières années, suscite des débats dans de multiples secteurs et a généré de nombreuses enquêtes. Dans cette optique, nous approfondirons ses dimensions les plus pertinentes, afin de comprendre son influence dans le monde contemporain.
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Nom de naissance |
Jean Karen Cariker |
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Auteure-compositrice-interprète, banjoïste, musicienne, chanteuse, compositrice, guitariste |
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Genre artistique |
Karen Dalton (-) est une chanteuse de folk et de blues, guitariste américaine, aux origines irlandaises et cherokees.
Karen Dalton née en 1937, épouse, très jeune, le guitariste Richard Tucker dont elle a au moins deux enfants, un fils dont elle perd la garde, et une fille, Abralyn Baird, née alors qu'elle n'a que 17 ans. Deux ans après, à 19 ans, elle se sauve à New York avec sa fille. À 21 ans, elle a déjà été mariée et divorcée deux fois. Elle évolue sur la scène du Greenwich Village au début des années 1960, en particulier avec Fred Neil, Tim Hardin, les Holy Modal Rounders et Bob Dylan qui l'incite à faire un disque :
« Karen a été ma chanteuse préférée aussi bien qu'une forte influence sur ma propre façon de chanter depuis le début des années 1960. Je l'ai repérée pour la première fois dans le Village au Cock & Bull (rebaptisée plus tard le Bitter End). Sa voix me saisit immédiatement. Elle interpréta Blues on the Ceiling (qui est ma chanson) avec tellement d'inspiration que si elle m'avait dit qu'elle l'avait écrite elle-même, je l'aurais crue. Après le set, Dino Valenti m'a emmené chez Karen. Plus tard dans la nuit, nous avons jammé. (...) Sa voix était si unique. Pour la décrire, il faudrait être un poète. Tout ce que je peux dire, c'est qu' elle se démerde sacrément bien pour chanter du blues... »
Mais l'effroi que suscitent sur elle les studios d'enregistrement, ainsi que sa claustrophobie, font qu'elle n'enregistre qu'en 1969 son premier album, produit par Nick Venet, It's So Hard To Tell Who's Going To Love You The Best, réédité par Koch Records sur CD en 1996 et en novembre 2006 par le label français Megaphone-Music avec un DVD bonus contenant des images rares de ses performances scéniques.
Son second album, In My Own Time, est enregistré à Bearsville et produit par Harvey Brooks, également à la basse sur le disque, et Richard Bell au piano. Les notes du livret sont écrites par Fred Neil, qui, le premier, attire l'attention du producteur Nick Venet de Capitol sur la jeune femme, sur le label Sunshine de Michael Lang, le promoteur de Woodstock. Cet album est réédité en chez Light In The Attic Records.
Les photos utilisées sur les pochettes, quant à elles, sont prises par Elliot Landy, photographe officiel du festival de Woodstock[1].
Elle meurt d'un cancer de la gorge lié au sida, après huit ans de lutte, en 1993, à Hurley dans l'État de New York, là où elle a passé une grande partie de sa vie. Elle est prise en charge par le guitariste Peter Walker (en) pendant ses derniers mois.
Karen n'est pas une compositrice mais elle fait sienne chaque chanson qu'elle emprunte. Sur ses deux albums, elle reprend des chansons de Paul Butterfield, Richard Manuel, Dino Valente, Fred Neil, Tim Hardin, Leadbelly, Jelly Roll Morton, George Jones, Richard Tucker aussi bien que des versions personnelles de folk traditionnels.
Elle utilise une guitare Gibson 12 cordes, et joue également du banjo (le sien était particulièrement impressionnant puisqu'il comporte pas moins de 27 frettes).
Son timbre de voix, particulièrement bluesy, est souvent comparé à celui de la chanteuse de jazz Billie Holiday. La publicité du label Capitol pour son premier album la décrit d'ailleurs comme « the folksinger's answer to Billie Holiday » (la chanteuse de folk qui vient en réponse à Billie Holiday).
Bob Dylan écrit d'elle dans son autobiographie Chroniques, volume 1 :
Outre Dylan, elle est une des influences de Devendra Banhart, Nick Cave, Lenny Kaye, Cocorosie ou Joanna Newsom et figure dans le livre Rock, Pop : un itinéraire bis en 140 albums essentiels du rock-critique Philippe Robert.
Karen Dalton - guitare 12 cordes, banjo, chant
Kim King - guitare électrique
Dan Hankin - guitare acoustique
Harvey Brooks - guitare basse
Gary Chester - percussions
Lillian Douma, Sandy Fisher - enregistrement
Joel Brodsky - photographie
Enregistré en 1969 à The Record Plant, New York
Karen Dalton – guitare 12 cordes, banjo, chant
Richard Bell, John Simon – piano
Harvey Brooks – basse, arrangements
Amos Garrett – guitare
John Hall – solo de guitare sur In my own dream
Daniel Hanken – guitare
Bill Keith – pedal steel guitar
Ken Pearson – orgue
Denny Seiwell, Greg Thomas, Dennis Whitted – batterie
Bobby Notkoff – violon
Hart McNee – saxophone ténor
Robert Fritz – clarinette
Marcus Doubleday – trompette
CD 2
DVD
Karen Dalton - guitare 12 cordes, banjo, chant
Joe Loop - enregistrement
Karen Dalton - guitare 12 cordes, banjo, chant
Richard Tucker - guitare
Joe Loop - batterie, enregistrement
Joel Brodsky - photographie