Jean Valmy

Jean Valmy Données clés
Nom de naissance Edmond Lucien Jean Roland
Naissance 4 mars 1901
Bordeaux (Gironde)
Décès 4 juillet 1989 (à 88 ans)
Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine)
Activité principale Auteur
Style Opérette
Revue
Activités annexes Librettiste
Parolier
Lieux d'activité Paris
Années d'activité 1921-1985
Collaborations Henri Betti, Paul Bonneau, Bruno Coquatrix, André Haguet, André Hornez, Joseph Kosma, Jack Ledru, Francis Lopez, Guy Magenta, Jacques Plante, Georges Ulmer, Raymond Vincy, Maurice Yvain
Distinctions honorifiques Chevalier de la Légion d'honneur (1957)

Jean Valmy, de son vrai nom Edmond Roland, est un auteur, adaptateur, librettiste et parolier français né le 4 mars 1901 à Bordeaux (Gironde) et mort le 4 juillet 1989 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).

Biographie

Jean Valmy se fait connaître à Bordeaux, dans les années 1920 en écrivant les livrets de spectacles musicaux et opérettes pour deux grands théâtres de l’époque : la Scala et le Trianon avec divers compositeurs (Sire de Villandraut avec les compositeurs Maurice Uhry et Eloi Juif en 1921, Gégène 1er, roi de Bordeaux en 1925, Zizi ou La Petite femme et le vieux monsieur avec W. Leardy en 1926 et O Carissimo ! en 1929). Il crée ensuite un spectacle avec Pierre Turtaud qui est créé à Bordeaux puis tourne à Toulouse et même Alger, la pièce et le titre changeant dans chaque ville (S’ils étaient rois… de Bordeaux en 1931, S’ils étaient rois… de Toulouse et S’ils étaient rois… d’Alger en 1931).

Après avoir présenté quelques revues à Paris, il revient à Bordeaux pendant la guerre et continue à créer des spectacles (Les Débrouillards de la Garonne avec Guy Lafarge en 1943) et à la Libération, il écrit avec Géo Koger On a volé une étoile, une fantaisie policière interprétée par Georges Ulmer sur une idée de Fernand Sardou qui sera jouée à Bobino.

Il continue également son activité d’adaptateur de chansons anglo-saxonnes, en travaillant sur des morceaux associés à des grands noms du jazz et de la comédie musicale tels Duke Ellington (In my Solitude), Richard Rodgers (Blue Moon), Oscar Hammerstein II (When I Grow too Old to Dream), Nacio Herb Brown (Chantons sous la pluie) et la chanson des Trois petits cochons (Qui craint le grand méchant loup ? en anglais Who’s afraid of the big bad wolf ?), écrites en 1946 pour les personnages de Walt Disney.

En 1950, avec Bruno Coquatrix, il écrit pour les Frères Jacques l'opérette Les Pieds Nickelés.

Au cours des années 1950, il s’associe à beaucoup de compositeurs à la mode. De ces collaborations naissent La Leçon d’amour dans un parc avec André Birabeau et Guy Lafarge en 1953, d'après l' œuvre de René Boylesve, Mon p’tit pote écrit pour l’humoriste Roger Nicolas et le ténor Christian Selva, musique de Jack Ledru en 1954, Le Corsaire noir avec Maurice Yvain en 1958, Coquin de printemps ou le mariage du rire et de l’amour avec Guy Magenta pour la musique et Fernand Bonifay pour les paroles en 1959 ; cette dernière opérette permettra à Christian Selva, Henri Génès puis Fernand Sardou de se succéder sur la scène de l’Européen.

Avec Joseph Kosma et Marc Cab, il se lance dans l’adaptation en opérette du livre Les Chansons de Bilitis publiées par Pierre Louÿs. Au théâtre des Capucines débute alors un certain Serge Lama dans le rôle du messager. Il est accompagné sur scène par Mathé Altéry, Nadine Tallier, Christian Borel et Pierre Hiégel.

En parallèle de son activité de librettiste, il commence à coécrire des « comédies de bonne humeur » pour le théâtre, basées en général sur la rencontre improbables de personnes venant de mondes que tout oppose. Ainsi dans La Mare aux canards écrit avec Marc Cab et surtout J'y suis, j'y reste avec Raymond Vincy qui rencontrera un réel succès pendant plusieurs saisons, en particulier au théâtre Marigny, Jean Valmy assurant lui-même la mise en scène de la première version, avec Denise Grey dans le rôle de la Comtesse, qui sera repris par Claude Gensac ensuite.

En 1960, il apparaît dans le court-métrage Le Rondon d'André Berthomieu.

En 1969, Francis Lopez lui confie le livret de La Caravelle d’or (en collaboration avec Jacques Plante pour les paroles) qui sera le dernier rôle de Luis Mariano.

En 1968, il écrit une nouvelle version de l’adaptation française de l’opérette de Ralph Benatzky, L'Auberge du Cheval-Blanc (opérette), avec Marcel Lamy et Paul Bonneau. Il coécrit également avec André Haguet la pièce Caroline a disparu pour le théâtre des Capucines, mettant en scène Jacqueline Porel, Gérard Séty, Yves Rénier et Jean Tissier. À la télévision, le rôle-titre est interprété par la toute jeune Nicole Calfan.

Jean Valmy fut président de la SACD de 1975 à 1978, et fut nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1957.

Opérettes et revues

Théâtrographie

Notes et références

Notes

Références

  1. Marc-Cab et Jean Valmy, « Bidule », sur catalogue.bnf.fr, 1959 (consulté le 19 février 2021)

Liens externes