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James Bruce | ||
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Fonctions | ||
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Vice-roi des Indes | ||
– (1 an, 7 mois et 30 jours) |
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Monarque | Victoria | |
Prédécesseur | Charles Canning | |
Successeur | Robert Napier (intérim) | |
Gouverneur général de la province du Canada | ||
– (7 ans, 10 mois et 19 jours) |
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Monarque | Victoria | |
Premier ministre | William Draper Henry Sherwood Louis-Hippolyte La Fontaine Francis Hincks Allan MacNab |
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Prédécesseur | Charles Murray Cathcart (Intérim) | |
Successeur | Edmund Walker Head | |
Gouverneur de Jamaïque | ||
– (4 ans) |
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Monarque | Victoria | |
Prédécesseur | Charles Metcalfe | |
Successeur | George Berkeley (intérim) | |
Député britannique | ||
– (1 an) |
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Circonscription | Southampton n°1 | |
Prédécesseur | Adam Haldane-Duncan | |
Successeur | Humphrey St John-Mildmay | |
Biographie | ||
Date de naissance | ||
Lieu de naissance | Londres (Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande) | |
Date de décès | (à 52 ans) | |
Lieu de décès | Dharamsala (Raj britannique) | |
Nationalité | Britannique | |
Parti politique | Parti conservateur | |
Père | Thomas Bruce | |
Mère | Elizabeth Oswald | |
Conjoint | Elizabeth Cumming-Bruce (premier mariage) Mary Lambton (second mariage) |
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Enfants | Victor Bruce | |
Diplômé de | Christ Church | |
Profession | Diplomate Administrateur colonial |
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Vice-rois des Indes | ||
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James Bruce, 8e comte d'Elgin et 12e comte de Kincardine, né le à Londres et mort le à Dharamsala, plus connu sous le titre de Lord Elgin, est un administrateur colonial et un diplomate britannique. Il est particulièrement connu comme étant le gouverneur-général de la colonie du Canada-Uni ayant mis en place le gouvernement responsable, mais aussi pour avoir été vice-roi des Indes et pour avoir ordonné la destruction du palais d'Été en Chine.
Né à Londres, il est le second fils de Thomas Bruce, 7e comte d’Elgin et 11e comte de Kincardine († 1841)[1]. Sa seconde épouse, Mary Lambton, était la fille de John Lambton, 1er comte de Durham (en) (plus connu au Canada sous le nom de Lord Durham), auteur du controversé Report on the Affairs of British North America (1839), et nièce du secrétaire d'État aux Colonies, le 3e comte Grey.
Il est gouverneur de la Jamaïque de 1842 à 1846[2].
Il est gouverneur général du Canada-Uni de 1847 à 1854[3].
C’est lui qui fait les premières concessions pour permettre l’établissement d’un gouvernement responsable au Canada-Uni. En 1848, les partis réformateurs modérés du Canada-Est et du Canada-Ouest, dirigés par Louis-Hippolyte Lafontaine et Robert Baldwin, ont fait élire plus de représentants que les conservateurs. Lord Elgin demanda à ces deux partis de former conjointement le gouvernement. Après la formation du gouvernement, Lord Elgin est le premier gouverneur-général à se distancer des affaires de la législature et à laisser des pouvoirs réels aux élus du peuple, ouvrant la voie à ce qui est aujourd’hui la fonction essentiellement symbolique du gouverneur général au Canada-Uni.
Il signe les lois qui ont été proposées par Lafontaine et votées par le Parlement pour abolir le régime seigneurial au Canada-Est et pour accorder l'amnistie aux chefs des Patriotes du Canada-Est qui avaient été exilés. Ce dernier projet de loi n'est pas accepté par les loyalistes du Canada-Est qui protestent violemment et font même brûler le Parlement alors localisé à Montréal.
En 1854, Lord Elgin négocie un traité de réciprocité avec les États-Unis pour stimuler l’économie de la colonie[3].
En 1857, il devient haut commissaire pour la Chine. Il visite la Chine et le Japon en 1858 et 1859. Il supervise la fin de la seconde guerre de l'opium et ordonne la destruction du Palais d'Été (résidence et siège du gouvernement de la dynastie Qing) près de Pékin.
Lord Elgin signe aussi un traité d’amitié et de commerce avec le Japon en 1858.
Nommé vice-roi des Indes en 1861[4], Lord Elgin mourut à Dharamsala en 1863.