Dans le monde de Jacques Fiérain, il y a toujours eu un intérêt important et varié. Qu'il s'agisse de la vie d'une personne, d'un sujet d'actualité ou d'un événement historique, Jacques Fiérain a captivé l'imagination de nombreuses personnes au fil des années. Dans cet article, nous explorerons Jacques Fiérain en profondeur et examinerons ses impacts, sa pertinence et la manière dont il a influencé différents aspects de la société. De son origine à son évolution aujourd'hui, Jacques Fiérain a laissé une marque indélébile sur le monde, et il est essentiel de comprendre son importance pour apprécier son sens dans notre quotidien.
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Jacques Fiérain, né le à La Louvière (province de Hainaut) et mort le dans la même ville, est un enseignant, bibliothécaire, scénariste de bande dessinée et essayiste belge.
Jacques Fiérain naît le à La Louvière. Son grand-père lui inculque le virus de la bande dessinée avec quelques fascicules des Pieds Nickelés et lui offre, pour ses cinq ans, un album relié du Journal de Spirou[1],[2]. Puis viendront les aventures de Spirou, Les Aventures de Tintin, Superman, Tif et Tondu, L'Épervier bleu ou encore Blake et Mortimer[1].
Après une tentative universitaire, il est diplômé Agrégé de l'enseignement secondaire inférieur, il enseigne le français pendant vingt ans à l'Athénée provincial de Morlanwelz, où il aura notamment pour élève Marc Wasterlain[2]. Pour ses cours, il fait usage notamment des albums de Peyo[2]. C'est en 1981 qu'il entame des études de bibliothécaires[2].
Il crée la bédéthèque de Morlanwelz — la plus importante bédéthèque du Hainaut — et il assume les formations des bibliothécaires en littérature d'enfance et de jeunesse et en bande dessinée au sein de la Direction générale des affaires culturelles du Hainaut[2]. À la fin des années 1990, peu avant la retraite, il s'oriente vers le cœur même de la bande dessinée[2]. Il s'essaie ainsi à divers scénarios dont notamment Le Rescapé du Noir Dieu pour le dessinateur André Osi[2]. Il rédige des ouvrages de références, comme La BD en Hainaut en 2001 et La BD à Bruxelles et en Brabant[3] publié aux Éditions de l'Âge d'or en 2003. Cet ouvrage lui vaut d'être récipiendaire du prix de la critique B.D. 2002 décerné par la Chambre belge des experts en bande dessinée[4].
Il publie encore La BD dans les provinces de Liège, Namur et Luxembourg en 2004 et il remanie son premier ouvrage pour l'augmenter et le renommer en La BD dans la province du Hainaut publié chez le même éditeur en 2006[2]. Ces livres thématiques regroupent différentes notices biographiques dont chaque volume est consacré aux auteurs habitant une province belge spécifique[5].
Il fréquente assidument les festivals de bande dessinée, il rédige des articles de fond pour des revues comme Biblioscope ou encore Lectures, notamment pour la bibliothèque centrale du Hainaut. Il est également contributeur sur le site bdoublies.com pour lequel il rédige des fiches biographiques[6].
Il est membre de la Chambre belge des experts en bande dessinée[7].
Il meurt le , à l'âge de 74 ans[2]. Il avait entamé les recherches pour un livre intitulé La BD en Flandres avec Josef Peeters. Cet auteur lui dédie son ouvrage De Christelijke strip in Vlaanderen dans lequel il lui rend hommage[8].
Il avait en projet un ouvrage sur le métier de scénariste ainsi qu'un livre qui analyserait le rôle de la femme dans la bande dessinée des origines à nos jours[3].
Il demeurait à Morlanwelz. Il avait trois enfants : Véronique, Bernard, Marie-Noëlle[9].
Selon Gilles Ratier, Jacques Fiérain fait partie des grands promoteurs du 9e art[10],[11].
Walt lui rend hommage sur ActuaBD[5] :
« Jacques était un authentique esthète de la BD, compétent et désintéressé. Ses ouvrages sont écrits soigneusement et ne comportent quasi pas d’erreurs et d’imprécisions comme on en retrouve malheureusement trop souvent ailleurs. Côtoyer cet homme érudit et charmant était un véritable bonheur et sa disparition m’affecte beaucoup. »