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Langues | Itelmène |
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les Itelmènes ou Kamtchadales sont les autochtones habitant la péninsule volcanique du Kamtchatka et les rives voisines de la mer d'Okhotsk, dans l'est de la Sibérie au sud du détroit de Béring. Ils parlent une langue originale parmi les idiomes paléo-sibériens, l'itelmène.
Itelmen signifie en itelmène habitants[2]. Kamtchadales est la russification de l'exonyme par lequel les désignaient leurs voisins septentrionaux, les Koriaks. En koriak, kontchatchal signifie ceux qui sont au plus lointain[3]. Kamtchadales tend aujourd'hui à ne désigner que les autochtones acculturés ou métissés ainsi que les descendants de Cosaques acclimatés.
Arrivés d'Asie centrale il y a 14 000 ans, les Itelmens ont été découverts par les Cosaques au début du XVIIIe siècle. Ils ont été alors soumis au yasak, ruinés par les maladies, l'alcool et un commerce exorbitant de produits manufacturés. Réhabilités par la perestroïka, les indigènes du Kamtchatka peuvent pêcher autant qu'ils le veulent alors que Russes et Ukrainiens sont soumis à des quotas drastiques.
À l'arrivée des Russes au XVIIe siècle, ce peuple comptait 12 700 individus. Ils ne sont plus que 1 400 au Kamtchatka (2 500 dans toute l'ex-URSS) décimés depuis le XVIIIe siècle par les épidémies, la russification forcée puis par les déportations bolchéviques.
Les Itelmens font traditionnellement sécher des saumons pêchés pendant la saison d'été. Ces saumons séchés leur servent d'aliment de base pendant l'hiver.
L'étude conduite par le naturaliste allemand Georg Wilhelm Steller est aujourd'hui le support d'une réappropriation de leur civilisation (langue, fêtes, danses, chants, instruments de musique...) par un petit nombre d'Itelmen désireux de ne pas la voir disparaître complètement, de la faire connaître à l'étranger, voire de développer une activité touristique.