Dans cet article, le sujet de Islam en Angola sera abordé, qui a gagné en pertinence aujourd'hui en raison de son impact dans différents domaines. Depuis son apparition, Islam en Angola suscite d’intenses débats et suscite l’intérêt des chercheurs, des universitaires, des professionnels et du grand public. Son influence s'est étendue à divers domaines tels que la sociologie, l'économie, la culture, la politique et la technologie. Dans les lignes suivantes, nous tenterons d'analyser et de comprendre en profondeur le phénomène de Islam en Angola, en explorant ses implications, sa portée et ses conséquences possibles.
L’islam est en Angola une religion très minoritaire, qui représente près de 100 000 personnes, soit 0,5 %[1] de la population environ, même si les autorités de la communauté musulmane nationale comme David Alberto Ja placent le nombre plutôt à 800 000, et Mohammed Saleh Jabu de dire qu'il existe dorénavant quelque 60 mosquées dans le pays[2].
La plupart des musulmans sont des migrants d’Afrique de l'Ouest et du Liban[3]. Leur faible nombre et le fait que certains soient des immigrés illégaux empêchent à l'islam d'obtenir un statut légal.
Le , l'Angola aurait fermé jusqu'à nouvel ordre les mosquées, arguant que le processus de légalisation de l'Islam n'a pas été approuvé. Certaines mosquées auraient par ailleurs vu leur minaret détruit au motif qu'il aurait été construit sans permis[4]. Il s'agit en fait d'une désinformation comme le rapporte Courrier International[5]. Un employé de l'ambassade d'Angola à Washington a démenti que l'Islam soit banni et que les mosquées soient détruites[6].