Aujourd'hui, nous allons parler de Insuffisance rénale aiguë. C’est un sujet qui a retenu l’attention de nombreuses personnes ces dernières années. Insuffisance rénale aiguë est devenu quelque chose que nous ne pouvons ignorer, que ce soit en raison de son impact sur la société ou sur nos vies personnelles. C'est un sujet qui a généré des émotions et des débats, et qui a conduit à réfléchir sur son importance dans la vie quotidienne. De nombreux experts ont étudié et analysé Insuffisance rénale aiguë sous différents angles, et aujourd'hui nous souhaitons approfondir sa signification, sa portée et sa signification. Nous espérons que cet article vous donnera une vision plus large et plus claire de Insuffisance rénale aiguë et vous invitera à réfléchir et à approfondir son importance dans notre monde actuel.
Spécialité | Néphrologie |
---|
CIM-10 | N17,R39.2 |
---|---|
CIM-9 | 584 |
DiseasesDB | 11263 |
MedlinePlus | 000501 |
eMedicine | 243492 |
MeSH | D007675 |
Patient UK | Acute-kidney-injury-pro |
L’insuffisance rénale aiguë (IRA) est l'état pathologique résultant de la baisse brutale du débit de filtration glomérulaire, d'une rétention des déchets azotés (urée, créatinine), d'une oligurie qui est fréquente mais non obligatoire. Les causes sont nombreuses, et les mécanismes contribuant à l'altération de la fonction rénale sont variables. L'insuffisance rénale aiguë est une urgence diagnostique et thérapeutique.
Elle comporte 3 stades (en accord avec les recommandations KDIGO[1] de 2012) :
La diminution rapide du débit de filtration glomérulaire entraîne une rétention de déchets azotés (urée, créatinine, etc.) et en cas d'oligo-anurie ce qui va prendre un caractère critique (surcharge, hyperkaliémie) d'autant plus vite que l'IRA est d'apparition rapide et associée à un catabolisme cellulaire[2].
Représente 55 % des cas. Il s'agit d'anomalies de la perfusion rénale sans anomalies du parenchyme rénal. La plupart du temps rapidement réversibles après restauration du débit sanguin rénal.
Cette hypoperfusion résulte des nombreuses situations d'hypovolémie : hémorragies, brûlures, déshydratation, pertes digestives et/ou pertes urinaires.
À l’hôpital, l’IRA postopératoire est la deuxième cause la plus fréquente.
L’insuffisance rénale prérénale est en premier lieu une réponse physiologique adéquate à l’hypoperfusion rénale, mais non corrigée cette hypoperfusion rénale sévère mènera à la nécrose tubulaire[3].
Représente 40 % des cas. Il existe des lésions du parenchyme rénal (IRA « rénale » ou intrinsèque). La plupart des cas sont à rattacher à une ischémie rénale ou à une agression toxique. Comme les IRA ischémiques ou toxiques sont associées à une nécrose des cellules tubulaires, ce syndrome est souvent appelé nécrose tubulaire.
À côté de ces lésions tubulaires, tous les autres composants du rein peuvent être atteints : l'IRA peut aussi être d'origine glomérulaire (glomérulonéphrite rapidement progressive), vasculaire (thrombose de l'artère rénale, vascularites) ou interstitielle (néphropathie interstitielle)[3].
Elle représente 2 à 10 % des cas. Les causes obstructives sont nombreuses et listées ci-dessous.
Correspond au volume de plasma épuré de sa créatinine (par unité de temps) par les reins. Souvent considérée à tort comme un équivalent du débit de filtration glomérulaire (DFG) ; la clairance de la créatinine correspond au DFG + une sécrétion active effectuée par le rein vers l'urine.
Elle se calcule précisément par la formule UV/P, où U est la concentration en créatinine des urines, en mmol/L, V est le volume des urines sur une période précise (par exemple les urines des 24 heures) en mL/min et P est la concentration plasmatique de créatinine (au mieux pendant la période du recueil urinaire)en mmol/L. On obtient la clairance en mL/min.
Celle-ci peut parfois être utilisée pour estimer le DFG mais s'en éloigne souvent, surtout en cas d'insuffisance rénale (où le DFG baisse mais la sécrétion reste assez stable).
Un signe permettant d'orienter vers l'insuffisance rénale est l'hypertension artérielle. Une anamnèse détaillée et un examen physique complet avec une considération des antécédents médicaux sont importants pour chaque malade en période préopératoire. Une déplétion volémique doit être recherchée. L’examen clinique devra inclure la pression de la veine jugulaire, les variations orthostatiques de la pression artérielle et du rythme cardiaque, la turgescence de la peau, l’humidité des aisselles et l’hydratation des muqueuses. La perte interstitielle de fluides peut être détectée par une diminution de l’élasticité de la peau. Il faudra également prévoir plusieurs examens cliniques dont :
Une échographie rénale sera aussi proposée pour distinguer une insuffisance rénale chronique évoluée et une insuffisance rénale aiguë par obstruction[4].
Anurie obstructive | Rétention aiguë | |
---|---|---|
Besoin mictionnel | Absent | Présent (ténesme) |
Palpation hypogastre | Indolore | Douloureuse |
Vessie | Non palpable | Globe vésical |
Echographie vésicale | Vessie vide | Vessie pleine |
Echographie rénale | Dilatation précoce | Dilatation tardive |
On peut ainsi constater, lorsque l'insuffisance rénale est sévère :
Le reste de la symptomatologie dépend de l’étiologie.
La prise en charge de l’IRA relève d’un centre de soins intensifs spécialisés.
En cas d'échec du traitement, il faut mettre en place une épuration extra-rénale[3],[2].
Elles sont dues à la rétention :
Œdème aigu pulmonaire par rétention hydro-sodée et hypervolémie.