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Jan Broeckaert (d) |
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Wilfried Broeckaert (d) |
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Herman Broeckaert, né le à Wetteren, et mort à Gand le , est un peintre et un poète impressionniste belge.
Peintre de l'École de Termonde, son champ pictural couvre essentiellement les paysages.
Herman (Herman Leo Domien) Broeckaert, né le rue de l'Église à Wetteren, est le septième des huit enfants de Jan Broeckaert (1837-1911), historien et linguiste, et de Marie Stéphanie Ternest (1837-1914), mariés en 1866 et établis à Termonde en 1888[2].
Herman Broeckaert, dès l'âge de douze ans, montre un intérêt et un don pour la peinture. Il est attiré par le travail des artistes de l'école de Termonde, tels que Theo Bogaert, Jacques Rosseels et Isidore Meyers. Cependant, son père veut qu'il étudie le droit. Il est donc inscrit au Collège de Gand, où il demeure durant deux ans. Il finit par quitter l'institution pour étudier la peinture auprès des artistes de l'école de Termonde. Il se rend fréquemment à Vlassenbroek, hameau de Baesrode, lieu de prédilection de son art[3].
En , puis en 1901, Herman Broeckaert expose au cercle artistique de Termonde, dont il est membre[4],[5]. En 1905, il emménage à Saint-Amand avec les artistes peintres Léon Spanoghe et Pieter Gorus, formant le « triumvirat » de Termonde, poursuivant les traditions artistiques de Franz Courtens jusqu'en 1914[6].
Concomitamment à sa carrière de peintre, Herman Broeckaert est l'auteur de nombreux poèmes populaires en langue flamande[7].
Lorsqu'éclate la Première Guerre mondiale, comme de nombreux Belges, il se réfugie en Grande-Bretagne et ensuite en France. En 1917, il s'engage comme volontaire de guerre. Durant de nombreuses années, il réside de mars à novembre sur une péniche amarrée à Baerle-Tronchiennes aux bords de la Lys, son lieu de prédilection[8].
Herman Broeckaert, célibataire, meurt à l'âge de 51 ans le à l'hôpital de la Biloque à Gand, où il était entré en raison un accident vasculaire cérébral. Il est inhumé à Termonde cinq jours plus tard, en présence de sa nombreuse famille, de compositeurs, musiciens peintres et sculpteurs[9],[8],[10].
Son champ pictural couvre les paysages et les vues fluviales. Il préfère peindre en plein air et dans son atelier installé sur une péniche. Sa carrière évolue sous l'influence Tony Van Os avec lequel il cohabite durant quelque temps[11].
Herman Broeckaert envoie deux toiles au Salon d'Anvers de 1904. La critique du quotidien Het Handelsblad estime Soleil sur l'eau, d'un effet magnifiquement rendu et Petits diables à la kermesse, comme le tableau d'un tendre paysagiste flamand[12].
En , dans son article consacré à l'exposition de Dendermonde, où Herman Broeckaert envoie huit toiles, la critique du quotidien Het Handelsblad écrit :
« Dans chacune de ses scènes, on a le sentiment d’avoir affaire à un véritable artiste poète. Bien qu'il n'a pas toujours réussi à atteindre ce à quoi il semble aspirer, il se rapproche néanmoins de plus en plus de son but et atteindra bientôt une belle hauteur dans l'art. Il voit et comprend et il est en passe de les interpréter de manière excellente[13]. »
En , le critique d'art Adolphe Hardy écrit au sujet des œuvres qu'Herman Broeckaert expose à la galerie de Bruxelles :
« Herman Broeckaert se rend tout de suite sympathique grâce à la spontanéité de son inspiration, grâce à l'aisance de sa technique et à sa belle conscience professionnelle. Ses compositions sont toujours excellemment mises au point, l'équilibre des masses y est parfait, dessin et couleurs chantent à l'unisson, une rare délicatesse de touche et de matière y ajoute le concours heureux de son charme. L'émotion seule lui fait produire des toiles[14]. »
Herman Broeckaert est l'auteur de nombreux poèmes populaires et folkloriques en langue flamande, comme Naiaarsmorgen ou Lentetronken, publiés en 1900, Mijn Wensch (1901), De Scheldemolen (1902), Vastweêr (1902), Ons Huizeken (1902), 't Liedje van den Mulder en den Schilder (1907) et Dichtjes en Deuntjes voor ons Volk (1913), entre autres. Il publie ses œuvres dans des revues telles que Jong Dietschland, Vlaamsche Arbeid et Nieuwe Wegen. Plusieurs de ses poèmes deviennent des chansons populaires mises en musique par les compositeurs Jack Opsomer, Emiel Hullebroeck, Arthur Meulemans et Florimond van Duyse. Volontaire de guerre, il écrit aussi quelques poèmes relatant le conflit de 1914-1918, et dont il donne lecture à la Fédération nationale du Davidfonds de la Flandre orientale à Gand[7].
En , il publie Ik ben, qui commence par ces vers[21] :
« Ik ben maar een schilder, ah !
En duimkruid vind ik zelden,
Al stap ik met mijn fier gezag.
Op vrije voeten, dag op dag.
Als heerscher door de velden. »
« Je ne suis qu'un peintre, ah !
Et je trouve rarement des renoncules. Même si je marche avec ma fière autorité, En liberté, jour après jour.
En tant que souverain à travers les champs. »