Dans le monde d'aujourd'hui, Henry Chavin joue un rôle essentiel dans la vie quotidienne des gens. Que ce soit par son influence sur la culture populaire, son impact sur la société ou encore sa pertinence dans le domaine professionnel, Henry Chavin est un sujet qui ne passe pas inaperçu. Dans cet article, nous explorerons différents aspects liés à Henry Chavin, de son origine et de son évolution à son importance dans le monde d'aujourd'hui. A travers l’analyse de différentes perspectives et d’exemples concrets, nous chercherons à comprendre la véritable pertinence de Henry Chavin dans notre quotidien.
Secrétaire général Police nationale | |
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Préfet de Constantine | |
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Préfet de la Haute-Vienne | |
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Préfet de Vaucluse | |
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Préfet des Alpes-de-Haute-Provence | |
Sous-préfet de Béthune | |
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Sous-préfet de Villeneuve-sur-Lot | |
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Naissance | |
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Décès |
Date inconnue |
Nom dans la langue maternelle |
Henri Chavin |
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Distinction | |
Archives conservées par |
Archives nationales (F/1bI/743, F/1bI/1054)[1] |
Henry Chavin, né le à Meaux[2], est un haut-fonctionnaire français, préfet de Constantine (Algérie) (1940), directeur général de la sûreté nationale, il met en œuvre le statut des juifs (3 octobre 1940). Secrétaire général à la police du Ministère de l'Intérieur en 1941, il organise le camp du Récébédou[3] près de Toulouse pour interner notamment les juifs étrangers[4].
Après des études de Droit et d'économie politique, Henry Chavin est mobilisé du 10 septembre 1914 au 3 avril 1919[6]. La guerre terminée, il commence sa carrière dans le corps préfectoral sous la Troisième République. Après quelques postes de Secrétaire général de préfecture et de sous-préfet, il est directeur du cabinet du ministre de l'agriculture en . Nommé préfet des Basses-Alpes en , il n'est pas installé mais reste détaché en qualité de directeur adjoint au ministère.
Sous l'impulsion du leader radical Édouard Daladier, il succède à Camille Vernet comme préfet de Vaucluse en . Il occupe ce poste jusqu'en , coïncidant avec la durée du ministère de Daladier à la Défense[7]. Il est encore préfet de la Haute-Vienne () et préfet de Constantine (), puis il exerce les fonctions de Directeur général de la Sûreté nationale du au [2]. Ses services sont chargés de la mise en application de la loi du sur les dénaturalisations : 4 000 étrangers vont être expulsés par la Sûreté nationale.
Par la loi du 16 février 1941, Henri chavin devient secrétaire général pour la Police. La loi du 23 avril 1941 place sous sa direction tous les services de police. Durant le Gouvernement François Darlan, le 11 août 1941, la création d'un Ministère de la Défense Nationale entraine la nomination de Pierre Pucheu comme secrétaire d'État à l'Intérieur, et la Direction de la Sûreté Nationale devient la Direction générale de la Police Nationale. Le 18 septembre 1941, Chavin est nommé secrétaire général honoraire pour la Police et est remplacé par Jean Rivalland, Directeur du Personnel et de l'Administration de la Police à la Direction générale de la Police Nationale[8].
Chavin est nommé conseiller d'état en [9].
L'arrivée de Laval au pouvoir, le 24 avril 1942, entraîne de nouveaux changements. Devenu chef du gouvernement et ministre de l'Intérieur, il fait appel, pour diriger les services de la Police Nationale, au Préfet régional de Chalons-sur-Marne, René Bousquet qu’il nomme secrétaire général à la Police[8].
Henry Chavin est suspendu de ses fonctions durant la Libération, le , avant d'être révoqué le de la même année[2].
Henry Chavin est surtout connu pour un rapport écrit en et portant son nom, dans lequel il affirme la réalité du « complot synarchique ». Dans son ouvrage Le choix de la Défaite, l'historienne Annie Lacroix-Riz expose les supposés « synarques » en s'appuyant sur ce document[10], mais l'historien et éditeur Jean-Louis Panné objecte qu'elle n'effectue pas l'édition critique du « rapport Chavin » et qu'elle adhère sans réserve à toutes les allégations qui s'y trouvent, erreurs comprises[11].