Dans le monde d'aujourd'hui, Gustav Ucicky est un sujet qui a retenu l'attention de personnes de tous âges et de tous intérêts. Avec l’intérêt croissant suscité par ce sujet, il est important de comprendre ses implications et de considérer son impact sur différents domaines de la société. Que ce soit d'un point de vue historique, scientifique, culturel ou social, Gustav Ucicky a fait l'objet de nombreux débats et discussions, générant un intérêt croissant pour en savoir plus sur ses origines, son évolution et sa pertinence aujourd'hui. Dans cet article, nous explorerons différents aspects liés à Gustav Ucicky, analysant son importance et abordant différents points de vue pour offrir un aperçu complet de ce sujet fascinant.
Naissance |
Vienne, Autriche |
---|---|
Nationalité |
![]() |
Décès |
Hambourg, Allemagne |
Profession | Réalisateur, directeur de la photographie, scénariste, directeur de casting |
Gustav Ucicky [uˈtʃitski][1] est un réalisateur, directeur de la photographie, scénariste et directeur de casting autrichien né le à Vienne et mort le à Hambourg en Allemagne.
Il naît à Vienne, sa mère de dix-neuf ans qui était domestique ayant eu une liaison avec Gustav Klimt, le maître de maison, pour lequel elle servait aussi de modèle.
Gustav Ucicky fait ses études à l'Institut géographique militaire de Vienne. Avec son ami d'enfance Karl Hartl, il entre en 1916 aux studios Sascha-Film à Vienne, où il devient assistant. Il grimpe les échelons et travaille sur le tournage de Sodome et Gomorrhe de Michael Curtiz en 1922. Il épouse Betty Bird, le , dont il divorce en . Après la mort du comte Kolowrat-Krakowsky, fondateur des studios Sascha Films, et la faillite qui s'ensuit, Ucicky s'installe en Allemagne.
Il fait partie à Berlin de la première vague des réalisateurs du cinéma parlant et la UFA l'engage en 1929. Il réalise aux côtés de Vernon Sewell Morgenrot premier film sur l'histoire d'un sous-marin de la Première Guerre mondiale et son premier grand succès[2], Réfugiés (Flüchtlinge) sur la persécution des Allemands de la Volga en Mandchourie par les Soviétiques en 1928, dont la version française s'appelle Au bout du Monde/Les Fugitifs, codirigée par Henri Chomette.
Devenu cinéaste officiel du IIIe Reich, Gustav Ucicky met en scène en 1935 une Jeanne d'Arc de propagande nazie dans le film Jeanne d'Arc (Das Mädchen Johanna) : la Pucelle d'Orléans étant comparée à la figure d'Hitler, et Charles VII de France à celle de Joseph Goebbels.
Il retourne à Vienne, après l'Anschluss de 1938 et travaille pour la Wien Film GmbH. Son film Der Postmeister (Le Maître de poste d'après Pouchkine) est primé à la Mostra de Venise en 1940. L'année suivante un film de propagande Heimkehr[3] produit par son ami Karl Hartl, où jouent Paula Wessely et Peter Petersen, est encore primé à Venise. Ce film décrit la persécution polonaise envers la minorité allemande, dans des territoires devenus polonais, avant l'éclatement de la Seconde Guerre mondiale.
Après la guerre, Ucicky ne peut à nouveau travailler, à cause de la politique de dénazification, qu'en 1948, dans une Vienne divisée en quatre zones d'occupation alliée. Son film Nach dem Sturm (Après la tempête) rencontre un certain succès, puis il retourne en Allemagne, où son film de 1954 Die Hexe (La Sorcière) est loué par la critique tant nationale qu'internationale.
Il meurt d'une attaque cardiaque en 1961 à Hambourg. Il est enterré à Vienne.