Parler de Grigori Elisseïev, c'est aborder un sujet passionnant et en constante évolution. Depuis sa création, Grigori Elisseïev a suscité l'intérêt des experts et des fans, qui ont étudié ses multiples aspects et dimensions. Dans cet article, nous explorerons divers aspects de Grigori Elisseïev, de son impact sur la société à ses éventuelles applications futures. À travers une analyse détaillée, nous visons à offrir une vision globale de Grigori Elisseïev, abordant à la fois son passé et son présent et projetant son développement potentiel.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture |
Literatorskie mostki (d) |
Pseudonyme |
Грыцко |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
A travaillé pour |
Académie théologique de Kazan (d) |
---|
Grigori Zakharovitch Elisseïev (en russe : Григорий Захарович Елисеев), né le () 1821 dans le village de Spasskoïé dans le gouvernement de Tomsk (aujourd'hui Venguerovo, dans l'oblast de Novossibirsk) et mort le 18 (30) à Saint-Pétersbourg (Russie) est un journaliste et essayiste russe qui inspira Fiodor Dostoïevski pour son personnage de Rakitine dans Les Frères Karamazov[1].
Fils d'un pope de village, qu'il perd à l'âge de neuf ans, il étudie au petit séminaire, puis au séminaire de Tobolsk et enfin à l'Académie théologique de Moscou, dont il sort en 1840. Ensuite, il devient professeur au séminaire diocésain de Kazan. Il publie alors des ouvrages historiques sur la propagation du christianisme dans la région de Kazan.
Sous l'influence des lectures de Vissarion Belinski et d'Herzen, il change peu à peu d'opinion, jusqu'à quitter son poste en 1854. Il devient fonctionnaire à Tobolsk, puis déménage à Saint-Pétersbourg en 1858. Il entreprend une carrière de journaliste et d'écrivain, jusqu'en 1881, avec des idées nettement radicales. De santé fragile, il doit se soigner à l'étranger de 1881 à 1885.
Il débuta au Contemporain par un article sur la Sibérie, en 1858. Il se rapprocha de Nicolaï Tchernychevski, dont il épousa les idées. Il collabora aussi au journal satirique l' Étincelle (1859-1863) et dirigea la rédaction du journal quotidien Le Siècle, puis de 1868 à 1881 fut un collaborateur régulier des Les Annales de la Patrie, alors qu'elles épousaient les opinions pro-révolutionnaires de Nikolaï Nekrassov[2]. Il était un ardent défenseur des points de vue de Nikolaï Nekrassov et de Nicolaï Dobrolioubov.