Dans cet article, nous visons à explorer le monde fascinant de Godfrey Wettinger et tout ce qu'il représente. Depuis ses origines jusqu’à son influence aujourd’hui, ce sujet a suscité l’intérêt de personnes de tous âges et de toutes professions. Au fil des prochaines pages, nous analyserons en détail ses caractéristiques, son impact et ses éventuelles répercussions futures. Sans aucun doute, Godfrey Wettinger est un sujet qui ne laisse personne indifférent et qui mérite d'être connu dans son intégralité.
Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
Godfrey « Gotifride » Wettinger |
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Membre de |
Malta historical society (en) |
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Mikiel Fsadni (en) |
Distinction |
Godfrey « Gotifride » Wettinger, né le à Mosta et mort le , est un historien maltais. Il est connu pour avoir découvert le plus ancien texte littéraire connu en langue maltaise (le poème du XVe siècle Il-Kantilena). Ses travaux ont porté sur la mise en évidence des origines principalement arabes de Malte avant l'arrivée de Roger II de Sicile.
Son père meurt alors que Godfrey est encore jeune. Il veut d'abord être professeur mais bifurque ensuite vers l'Histoire et s'inscrit par correspondance à l'université de Londres, l'université royale de Malte ne disposant pas d'un cursus Histoire très avancé[2].
Le 3 septembre 1965, le Times of Malta publie une lettre de Godfrey Wettinger qui remet en question l'authenticité des mythes médiévaux maltais et lance une controverse dans le pays. Cet affront lui vaut les inimitiés des historiens maltais de l'époque, alors très proches de l'Église catholique[2]. En 1966, Godfrey Wettinger découvre avec le père Michael Fsadni le plus ancien texte littéraire connu en langue maltaise, Il-Kantilena, un poème du XVe siècle attribué à Pietru Caxaro. Wettinger et Fsadni s'étaient rencontrés à la bibliothèque nationale de Malte alors que Wettinger effectuait des recherches sur l'histoire de l'esclavage dans le pays. Il déclare en 2013 que les deux hommes se sont fait une promesse sur l'histoire de la découverte de ce poème[3].
En 1969, Wettinger parvient finalement à devenir maître de conférences à l'université de Malte. Il publie l'histoire des noms des îles de Malte (Place-names of the Maltese Islands : Ca. 1300-1800) et met en évidence les origines sémitiques et/ou arabes de la région. Ses thèses remettent en cause la notion que le peuple de Malte descend des fidèles paulins. En 2011, il publie un article dans lequel il conclut avec certitude que les invasions arabes circa 870 ont mené à une repopulation arabe de l'île, une « rupture ethnique plutôt qu'un simple changement culturel et religieux ». Il suggère que cette repopulation est passée par la Sicile, terre alors occupée par des peuples arabes, et s'est déroulée sans accroc jusqu'à l'arrivée de Roger II de Sicile[2],[4]. Son ouvrage Slavery in the Islands of Malta and Gozo ca. 1000-1812 lui permet de retracer les influences ethniques de l'île à travers, aussi, l'origine de ses esclaves devenus habitants de l'île avec le temps[5].
Selon Evarist Bartolo, les recherches menées par Godfrey Wettinger ont permis de « nettoyer de nombreux mythes et fables de l'Histoire (maltaise) »[4].
Le Professeur Wettinger fut un membre fondateur et l'ancien rédacteur en chef de Melita Historica[6], le journal de la Malta Historical Society (« Société Historique de Malte »), une société savante dont il fut le président à plusieurs reprises[7],