Dans cet article, nous explorerons le monde fascinant de Georges Wormser et son impact sur divers aspects de la vie quotidienne. _Var1 a attiré l'attention de personnes de tous âges et de différents coins du monde, devenant ainsi un sujet d'intérêt généralisé. Depuis son émergence, Georges Wormser suscite controverses, admiration, et a même fait l'objet d'études dans divers domaines de la connaissance. Dans cette optique, nous analyserons en profondeur les implications de Georges Wormser dans la société actuelle et son influence dans différents domaines. De son importance historique à sa pertinence dans le contexte contemporain, cet article offre un aperçu complet de Georges Wormser et de son impact sur notre vie quotidienne.
Président Consistoire israélite de Paris (d) | |
---|---|
- | |
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Sépulture |
Cimetière du Père-Lachaise, tombeau de Georges Wormser (d) |
Nom de naissance |
Georges Marcel Wormser |
Nationalité | |
Formation | |
Activité |
Banquier |
Conjoint |
Lucie Wormser (née Beleys) (d) |
Enfants |
Membre de | |
---|---|
Conflit | |
Distinctions |
Georges Wormser, né le à Paris où il est mort le , est un professeur de lettres, homme politique, banquier et historien français qui fut chef de cabinet de Georges Clemenceau et auteur d'une biographie de celui-ci.
Georges Marcel Wormser, né à Paris le dans une famille juive alsacienne (son oncle Gaston est secrétaire du baron Edmond de Rothschild)[1] et mort dans la nuit du 16 au [1], est ancien élève de l'École normale supérieure et agrégé de lettres[2],[3]. Il enseigne à Aurillac[3], Saint-Étienne et à Rennes[4]. Il est mobilisé en 1914[3], officier, il est deux fois blessé au front durant la Première Guerre mondiale[2]. On peut lire dans son dossier : « A vigoureusement entraîné sa compagnie au feu dans des circonstances particulièrement difficiles. Gravement atteint de plusieurs blessures »[3].
Il est membre du cabinet de Georges Clemenceau quand ce dernier est pour la seconde fois président du Conseil en novembre 1917. Puis, il est devenu son chef de cabinet, le 7 novembre 1919, en remplacement de Georges Mandel quand ce dernier choisit de se présenter à la députation[5]. Il est aussi secrétaire de la délégation française lors des négociations du traité de Versailles.
À la mort de Clemenceau étant l’un de ses plus proches collaborateurs[6], il est son exécuteur testamentaire[5] et il a toujours défendu sa mémoire[7]. Il fonde la société des amis de Georges Clemenceau dont il devient le président.
Il est chef de cabinet de Georges Mandel quand il est ministre des PTT de à .
Le général Mordacq écrit de lui dans le Ministère Clemenceau (T4) : « Quand le Président m'annonça son intention de prendre M. Wormser pour chef de cabinet, en remplacement de M. Mandel, et me demanda mon avis, je lui répondis aussitôt qu'il ne pouvait trouver mieux. C'était là ma conviction absolue. Ancien normalien, M. Wormser, au cours de la guerre, avait gagné ses galons d'officier au feu et avait fait plus que son devoir : il s'était conduit d'une façon particulièrement brillante. Son frère cadet, lui aussi, avait conquis ses grades de la même manière, mais un jour vint où, chargeant vaillamment à la tête de sa section, il tomba et ne se releva plus. J'avais eu M. Wormser au cabinet militaire en 1918. J'avais pu apprécier sa grande intelligence, son tact, ses sentiments élevés et, surtout, sa parfaite loyauté. Il n'était pas de ceux qui trahissent. Je pouvais répondre de lui à tous points de vue. Je fus donc des plus heureux de voir que M. Clemenceau avait fixé son choix sur lui. »
En 1936, il fonde la Banque d'Escompte qui deviendra plus tard la Banque Wormser Frères.
En 1961, il publie son ouvrage le plus célèbre La République de Clemenceau pour lequel il reçoit les félicitations du général de Gaulle : « Il n'est pas de meilleur moyen de servir sa mémoire que de faire connaître sa vie, son action, sa passion… »[8]
Il est président du Consistoire de Paris de 1949 à 1953[9] dont il souligne l'importance en déclarant : « Tout juif a, a eu, ou aura des relations avec le Consistoire. » Il a aussi été membre du comité central de l'Alliance israélite universelle[1] où il exprime son opposition au plan de partage de la Palestine[10]. Un peu plus tard, en 1952, lors de la création du mémorial du martyr juif inconnu, il s'oppose à ce projet, car, dit-il, « il est inadmissible de faire de la ségrégation raciale. Ce serait une grave erreur vis-à-vis des autres déportés qui ont été si nombreux. »[11]
Mais, en 1963 sa pensée évolue quand il publie Français, Israélites dont le sous-titre est Une doctrine, une tradition, une époque et qu'il souligne que cette conception du judaïsme datant de 1789 appartient au passé[12].
Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (7edivision)[13], à Paris.
Marié à Lucie Beleys, il a quatre enfants.