Directeur Centre national de la recherche scientifique | |
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1946-1950 | |
Frédéric Joliot-CurieGaston Dupouy |
Naissance |
19 février 1900 18e arrondissement de Paris |
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Décès |
7 janvier 1972 (à 71 ans) Roscoff |
Nom de naissance | Paul Georges Teissier |
Nationalité | française |
Formation | École normale supérieure (à partir de 1919) |
Activités | Zoologiste, généticien |
Membre de | Académie des sciences |
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Distinction | Chevalier de la Légion d'honneur |
Georges Teissier, né le 19 février 1900 à Paris et mort le 7 janvier 1972 à Roscoff dans le Finistère, est un zoologiste et généticien français, résistant pendant la Seconde Guerre mondiale.
Issu d'une famille d'enseignants, Georges Teissier suit de brillantes études qui le mènent à l'École normale supérieure (promotion 1919), où il se spécialise en biologie. Il est agrégé de sciences naturelles en 1923, docteur ès sciences en 1931.
En 1925, il épouse Lise Bruhl (1900-1987), nièce du philosophe Lucien Lévy-Bruhl et petite-fille du grand rabbin de France Zadoc Kahn.
Il fut successivement préparateur à l'École normale supérieure (1924-1928), chef de travaux, maître de conférences, professeur à la faculté des sciences de Paris, membre de l'Académie des sciences.
Avec le généticien Philippe L'Héritier, il met au point en 1937 les « cages à populations » (démomètres) qui leur permettront d'étudier la dynamique des populations chez la drosophile. Ces cages seront par la suite très utilisées dans les laboratoires de génétique, notamment aux États-Unis.
Titulaire de la chaire de Zoologie à la Sorbonne, il devient directeur de la Station biologique de Roscoff en 1945 et le reste jusqu'en 1971.
Adjoint de Frédéric Joliot à la tête du CNRS en 1945, il prend sa succession début 1946, et reste directeur du CNRS jusqu'en 1950.
C'est un des pionniers de la génétique des populations et évolutive en France.
Il est l'un des fondateurs du Front National Universitaire ; il appartient ensuite aux Francs-tireurs et partisans (FTP). En août 1944, en tant que chef du 2e bureau des Forces françaises de l'intérieur (FFI), il signe l'ordre d'insurrection nationale sous son nom de guerre Bartet-Sorbier.