Dans cet article, nous explorerons l'impact de Georges Pagès dans divers domaines de la société contemporaine. Georges Pagès s'est avéré être un sujet d'intérêt croissant, attirant l'attention des universitaires, des militants et des leaders d'opinion du monde entier. Au fil des pages qui suivent, nous examinerons le rôle que joue Georges Pagès dans la vie quotidienne des gens, ainsi que son influence dans des domaines aussi divers que la politique, la culture, l'économie et la technologie. A travers une approche multidisciplinaire, nous tenterons de comprendre la complexité de Georges Pagès et sa pertinence dans un contexte global.
Naissance |
6e arrondissement de Paris |
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Décès |
(à 72 ans) 7e arrondissement de Paris |
Nationalité | Française |
Formation | École normale supérieure |
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Titres | Docteur ès lettres |
Profession |
Professeur des universités Inspecteur général de l'Instruction publique |
Approche | Histoire de l'Europe moderne |
Distinctions | Commandeur de la Légion d'honneur |
Membre de | Académie des sciences morales et politiques |
Georges Paul Hyacinthe Pagès, né le à Paris 6e[1] et mort le à Paris 7e, est un historien français[2].
Georges Pagès est le petit-fils de l'écrivain Charles de La Rounat (1818-1884) et fils du professeur et homme de lettres Alphonse Victor Canon dit Pagès (1836-1894).
Il est entré à l'École normale supérieure en 1886, à l'âge de dix-neuf ans, et en est sorti en 1889 avec l'agrégation d'histoire[3].
De 1889 à 1891, il séjourne en Allemagne comme boursier d'études. Il est ensuite professeur d'histoire dans les lycées de Troyes, de Dijon, de Versailles et de Paris[3].
En 1911, il est nommé inspecteur de l'académie de Paris et, en 1916, inspecteur général de l'Instruction publique[3]. En 1922, Georges Pagès est appelé à la chaire d'Histoire moderne de la Sorbonne. Il enseigne en même temps à l'École normale de Sèvres puis à l'École libre des Sciences politiques. Il est directeur des études d'histoire entre 1932 et 1933. Par ailleurs, il siège au Comité consultatif de l'enseignement supérieur et préside le jury d'agrégation d'histoire[3]. Il prend sa retraite en 1937, et devient directeur des services de la Bibliothèque de documentation internationale contemporaine et du musée de la Grande Guerre la même année[4].
En 1939, Georges Pagès voit deux de ses garçons mobilisés à la déclaration de guerre. Pierre Renouvin dit qu'il « n'a pas pu supporter les angoisses que connaissent les parents des combattants[3] ». Il meurt trois semaines après le début du conflit avec l'Allemagne.
Georges Pagès aimait la Bretagne, particulièrement l'Arcouest dans la commune de Ploubazlanec, non loin de Paimpol (Côtes-d'Armor) où une « colonie » de personnalités scientifiques et universitaires passe ses vacances à la suite de la découverte du lieu par le biologiste Louis Lapicque et l'historien Charles Seignobos[5]. Mais il séjournait aussi à la montagne lors de congés dans les années 1930.
Georges Pagès est aussi le grand-père de l'historien de l'art Olivier Pagès (1925-2021).
Professeur à la faculté des lettres de Paris, Georges Pagès est un historien des institutions, des relations internationales et de la vie politique sous l'Ancien Régime.
Il est l’auteur de très nombreux ouvrages scolaires. Un certain nombre de ses cours et conférences a également été publié.
Ses recherches portent essentiellement sur le XVIIe siècle, particulièrement sur les relations diplomatiques entre les princes allemands et la France, et sur la guerre de Trente Ans. Il est élu membre de l’Académie des sciences morales et politiques, en 1935, au fauteuil de son ami Émile Bourgeois.
Georges Pagès est le premier directeur de thèse de Fernand Braudel[6].
Étranger au jeune courant méthodologique de l'École des Annales, Georges Pagès se voulait également « au-dessus de la mêlée » en matière d'engagement politique. Selon Victor-Lucien Tapié, il disait : « Il faut que mes étudiants d'Action française et mes étudiants communistes aient la même confiance en moi[7] ».
Il est président du comité de rédaction de la Revue d'histoire moderne.
Il est également membre de l'Académie des sciences morales et politiques à partir de 1935[4].