Cet article abordera la question de Gabriel-Toussaint Scellier, une question pertinente dans le contexte actuel. Gabriel-Toussaint Scellier est un sujet qui a suscité l'intérêt de nombreuses personnes, car il a de profondes implications dans divers domaines. D'un point de vue historique, Gabriel-Toussaint Scellier a fait l'objet d'études et de débats au fil des années, et sa présence reste significative dans la société contemporaine. Cet article vise à fournir une vue complète de Gabriel-Toussaint Scellier, en explorant ses nombreuses facettes et en offrant une perspective éclairée sur son importance et ses implications aujourd'hui. Grâce à une analyse critique et réflexive, l'objectif est de générer une meilleure compréhension et sensibilisation à Gabriel-Toussaint Scellier, contribuant ainsi à l'enrichissement du débat et de la réflexion autour de ce sujet.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 38 ans) Paris |
Sépulture | |
Nationalité |
française |
Activité |
juge au Tribunal révolutionnaire |
Gabriel-Toussaint Scellier est un révolutionnaire français, juge au Tribunal révolutionnaire, né le à Compiègne[1] et mort guillotiné le à Paris.
Fils d'un marchand drapier de Compiègne[2], frère d'Alexandre Scellier, maire de Compiègne du 26 décembre 1792 à 1794[3], il devient homme de loi à Noyon en 1783. En 1790, il est élu juge au tribunal de district de Compiègne[4]. Commissaire au tribunal du , il est élu au tribunal du 2e arrondissement le . Fouquier-Tinville écrit au ministre de la Justice que Scellier, Coffinhal, Petit d'Hauterive et Dobsent ont prêté serment (5 août 1793). Le ministre « se réjouit du choix de ces citoyens, dont le civisme bien prononcé et les lumières sont de sûrs garants que le tribunal ne perdra rien de la confiance publique »[5]. Il entre donc ce 5 août 1793 comme juge au tribunal révolutionnaire, dont il est l'un des vice-présidents du 12 prairial au 9 thermidor an II, avant de reprendre ses fonctions au tribunal du 2e arrondissement[1].
Il siège aux côtés de René-François Dumas le matin du 9 thermidor an II () quand on vient arrêter celui-ci ; il prend sa place et, sans sourciller, « enchaîne » l'interrogatoire, momentanément interrompu, des accusés[6].
Impliqué dans le procès de Fouquier-Tinville, il est guillotiné avec seize autres coaccusés le 18 floréal an III en place de Grève. Il est inhumé au cimetière des Errancis.