Aujourd’hui, nous souhaitons aborder un sujet très pertinent qui a retenu l’attention de nombreuses personnes ces derniers temps. France Pejot a généré de nombreux débats et a suscité l'intérêt des experts dans le domaine, ainsi que des gens ordinaires cherchant à mieux comprendre ce sujet. Tout au long de cet article, nous explorerons différents aspects liés à France Pejot, en abordant son importance, son impact et ses implications possibles. Il est essentiel de bien comprendre cet aspect pour pouvoir l’analyser sous différents angles et se faire une opinion éclairée à ce sujet. Rejoignez-nous dans cette tournée et découvrez-en plus sur France Pejot !
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activité | |
Conjoint |
Maurice Jarre (de à ) |
Enfant |
Conflit | |
---|---|
Distinctions |
France Pejot ⓘ (ou « Francette Pejot »), née le [1] dans le 2e arrondissement de Lyon et morte le à Perpignan, est une résistante française.
Après la mort de leur mère, France Pejot et sa sœur Raymonde habitent place des Jacobins à Lyon 2e. Elles secondent leur père qui tient rue Emile-Zola, un commerce dont le nom est La lingerie pratique[2],[3].
Pendant la guerre, elle écoute Radio Londres et peut lire le journal Le Franc-Tireur, édité dans la clandestinité. En [4], avec sa sœur[3] elle rejoint comme agent de liaison le mouvement de résistance Franc-Tireur [5]. Elle devient la secrétaire de Jean-Pierre Lévy, chef de ce mouvement. Elle lui évite d'être arrêté en 1942[6] en attirant les soupçons sur elle[7]. Son appartement, situé au 4e étage du no 4 de la place des Jacobins, ainsi la boutique familiale sont une des bases du réseau[8].
Le , elle est arrêtée par la police française, avec Micheline Eude-Altman, sa collègue et amie [9] . Elle reste détenue jusqu'en à la prison Saint-Joseph de Lyon qui est réservée aux femmes. À la fin de la même année, elle échappe à l'arrestation par la milice. Elle rejoint Paris où plusieurs membres dirigeants du réseau Franc-Tireur se sont réfugiés. Elle devient l'une de leurs agents de liaison[9]. Le , elle est arrêtée par Friedrich Berger de la police allemande avec sa bande, dite du 180 rue de la Pompe[10]. Elle est déportée vers le camp de concentration de Ravensbrück, par le dernier convoi du , dit convoi des 57000.
En , lorsque le camp est évacué, France Pejot parvient, avec cinq camarades, à s'échapper dans un bois vers le centre de rapatriement de Leipzig. Elle retourne en France en voyageant sur le toit d'un wagon.
France Pejot est la mère du musicien Jean-Michel Jarre[11], né en 1948 de son union avec le compositeur Maurice Jarre en . Puisque celui-ci souhaite poursuivre sa carrière aux États-Unis, le couple divorce cinq ans plus tard. elle élève son fils seule et s'installe à Vanves, dans la banlieue parisienne[12]. Elle ouvre alors un stand de vêtements pour le théâtre et le cinéma au marché aux puces de la porte de Vanves[13].
France Pejot meurt à l’âge de 95 ans, le , dans un hôpital du sud-ouest de la France[14].
Gérard Collomb, sénateur du Rhône et maire de Lyon, déclare en à l’occasion des cérémonies célébrant la Victoire du 8 mai 1945 : « France Pejot était une héroïne de la Résistance[15] ».
Décoration | Ruban | Observations |
---|---|---|
Officier de la Légion d'honneur[14] | ![]() |
|
Croix de guerre 1939-1945[14] | ![]() |
avec palmes |
Médaille de la Résistance[14],[16] | ![]() |
avec rosette |
Passage France Péjot
Un passage, rénové et devenu piétonnier et cycliste, sous la gare de Lyon-Perrache dans le 2e arrondissement de Lyon, porte son nom depuis [17].