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Forces armées aux Antilles | |
Pays | ![]() |
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Type | Commandement interarmées |
Rôle | Commandement |
Effectif | 1 100 |
Composée de | 33e RIMa, base navale du fort Saint-Louis, PAE du Lamentin |
Garnison | Fort-de-France, Martinique |
Surnom | FAA |
Commandant | Contre-amiral Nicolas Lambropoulos |
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Les Forces Armées aux Antilles, en abrégé FAA, désignent les unités de l'Armée française stationnées en Guadeloupe et en Martinique constituant ainsi la zone de défense des Antilles françaises.
Les forces armées aux Antilles regroupent 1 100 militaires des trois armées (armée de terre, armée de l'air et marine nationale) hors service militaire adapté (SMA) et hors gendarmerie ainsi que 235 personnels civils.
Les FAA sont placées sous la responsabilité du commandant supérieur des forces armées aux Antilles (COMSUP FAA), qui est lui-même sous le commandement opérationnel du chef d'état-major des armées. Le COMSUP FAA est un officier général de la marine qui a habituellement le grade de contre-amiral, nommé à la fin du mois d'août de l'année de passation. Secondé par deux adjoints (un de l'armée de terre et un de l'armée de l'air et de l'espace), il dispose d’un état major interarmées. Le COMSUP est également commandant de la zone maritime Antilles et commandant de la base de défense des Antilles. Le poste de commandement des Forces armées aux Antilles est situé au fort Desaix à Fort-de-France en Martinique. En Guadeloupe, un officier supérieur assure la fonction de coordonnateur militaire (COMIL).
La base de défense des Antilles et le groupement de soutien de la base de défense des Antilles ont été créés le . Ils assurent les missions de soutien au profit des Forces armées aux Antilles. Le soutien commun et l’administration générale sont assurés par le groupement de soutien de la base de défense – Antilles (GSBdD).
Le 33e régiment d'infanterie de marine (33e RIMa) est basé à la Martinique et en Guadeloupe[3]. Il est réparti sur plusieurs emprises (site principal : fort Desaix à la Martinique pour l'état-major et quatre compagnies, camp Dugommier à Baie-Mahault en Guadeloupe). Le 33e RIMa dispose du CAOME, un centre chargé d'aguerrir les unités de l’armée de Terre qui servent sur place en missions de courte durée, sur deux sites d’entraînement, au fort Desaix et au François en Martinique.
Le 33e RIMa est composé de :
Les forces navales sont réparties entre la Martinique, où se trouve la base navale de Fort-de-France située au fort Saint-Louis, et la Guadeloupe. Les forces navales en Martinique se sont considérablement étoffées car jusque dans les années 1980, elles n'étaient que de deux patrouilleurs, ex dragueurs de mines Ceci montre à l'évidence, l'intérêt croissant que la France accorde à sa souveraineté dans sa zone économique exclusive (ZEE) ultramarine.
Actuellement elles se composent de :
Et en Guadeloupe à Pointe-à-Pitre:
La composante aérienne des FAA est constituée de deux détachements d’hélicoptères embarqués de la Marine nationale : un Panther de la flottille 36F et un Dauphin N3 de la flottille 35 basés sur le Pôle aéronautique étatique du Lamentin (PAE), issue de la base aérienne 365 dissoute en 2012. Le PAE du Lamentin est une emprise du ministère des Armées sur laquelle sont stationnés les aéronefs d’État (interministériels) présents en Martinique (hélicoptères de la marine nationale et de la gendarmerie, aéronefs des douanes (deux avions Cessna F406 et un hélicoptère H160)[5]. Le Ministère de l'Interieur y a aussi implanté un Centre de Déminage de la Direction Générale de la Sécurité Civile et de la Gestion des Crises ainsi que la Réserve Nationale en cas de crise Majeure.
Les FAA ont également à disposition l'escadron de transport 68 Antilles-Guyane (ET 00.068) basé Cayenne-Rochambeau (BA 367). Un de ses avions CN 235-200 est déployé ponctuellement sur le PAE du Lamentin pour les besoins des FAA.
Un certain nombre de personnels de statut militaire servent aux Antilles sans appartenir directement aux Forces armées aux Antilles. Il s'agit :
La gendarmerie nationale est gérée en Martinique par le commandement de la gendarmerie (COMGEND) de Martinique dont le quartier général est à Fort-de-France. La gendarmerie départementale est notamment composée de huit communautés de brigades (COB) et trois brigades autonomes soit vingt-deux brigades territoriales.
La gendarmerie nationale est gérée en Guadeloupe, à Saint-Martin et à Saint-Barthélemy par le commandement de la gendarmerie (COMGEND) de Guadeloupe dont le quartier général est à Pointe-à-Pitre. Le général Jean-Marc Descoux en est le commandant.
La compagnie de gendarmerie départementale de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy est forte de 112 militaires (personnels permanents et détachés en mission de courte durée), appuyés par un escadron de gendarmerie mobile (EGM) et un peloton de la garde républicaine, soit 210 militaires en total sur ces îles[8].
À Saint-Martin, les effectifs de gendarmerie présents à Saint-Martin ont connu une augmentation importante, passant de 38 militaires en 1998, à 62 en 2002 et 82 (sur les 92 de la compagnie) en 2014. Depuis novembre 2003, deux pelotons de la gendarmerie mobile ont été détachés en permanence à Saint-Martin, en 2009, l'effectif est porté à un escadron (73 gendarmes)[10]. Sur l'île, la gendarmerie assure la sécurité publique aux côtés de la police aux frontières à Marigot (DZPAF Antilles-Guyane) dont la brigade garde-côtes des douanes équipés d'une vedette et d'un intercepteur rapide, et la police territoriale (Marigot, Grand-Case).
À Saint-Barthélemy, la gendarmerie assure la sécurité publique aux côtés de la police aux frontières (PAF) et la police territoriale (11 personnes, 4 véhicules)[11].