Dans le monde d’aujourd’hui, Farid Boudjellal est devenu un sujet qui suscite un intérêt croissant dans la société. Que ce soit en raison de sa pertinence historique, de son impact sur la vie quotidienne ou de son influence dans la sphère culturelle, Farid Boudjellal a retenu l'attention de personnes de tous âges et de tous horizons. Depuis son émergence, Farid Boudjellal fait l’objet de débats, d’études et de recherches, et son importance n’a pas diminué au fil du temps. Dans cet article, nous explorerons différents aspects de Farid Boudjellal et sa signification dans le monde contemporain, en analysant son évolution, son impact et sa pertinence aujourd'hui.
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Mourad Boudjellal (frère) |
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Farid Boudjellal, né le à Toulon, est un auteur de bande dessinée français.
Issu de l'immigration algérienne et de l'exode arménien, il est atteint de la poliomyélite à l'âge de huit mois. Il grandit dans le sud de la France. La maladie, poliomyélite et asthme, l'empêche d’aller à l’école du cours moyen jusqu’à la classe de troisième. Titulaire d'un CAP d’employé de bureau et d'un baccalauréat G2, il poursuit par deux années à l’université : l’une en lettres, l’autre en sociologie. Son enfance est marquée par la guerre d'Algérie, mai 68 et la revue Kiwi à laquelle il rend plus tard hommage dans l'album Petit Polio où il fait apparaître entre autres, le héros Blek le Roc.
En 1978, il publie des histoires courtes dans Circus et Charlie Mensuel. Son premier récit long, L'Oud, paraît chez Futuropolis. À Paris, il s'installe dans un studio avec José Jover et Roland Monpierre. Il réalise en 1986 l’affiche du film Le Gone du Chaâba, adaptation au cinéma d'un ouvrage d'Azouz Begag. Il écrit de nombreux scénarios et dessine de nombreux albums consacrés au thème de l’immigration (Les Soirées d’Abdullah, Mémé d'Arménie), à la crise du logement en France (L’Oud), au racisme (Juifs-Arabes, Jambon-beur, Le Beurgeois) et au handicap (Petit Polio).
En 1998 paraît le premier tome de Petit Polio, série plus ou moins autobiographique où il reprend le personnage de Mahmoud déjà présent dans Ramadan : « Le personnage de Petit Polio est d’une certaine façon l'anti-Titeuf... Titeuf est un personnage immuable, tout comme Astérix ou Tintin, il ne bouge pas. À l’inverse, Petit Polio grandit. Dans le prochain album intitulé L'Année Ventoline, il part se faire soigner dans une clinique, que j'ai connue, spécialisée dans le traitement des maladies respiratoires[1]. »
La série des Petit Polio lui permet de toucher un large public et, en 1999, de remporter le Prix Œcuménique au festival d'Angoulême. Au début des années 2000, il adopte un style graphique différent avec un trait semi-réaliste en introduisant la couleur directe à l'aquarelle sur ses planches de bande dessinée.
Son frère cadet, Mourad Boudjellal, est le créateur et l'ancien PDG des éditions Soleil Productions[2].