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La famille Troubetskoï est une famille princière de la noblesse russe issue du grand-duc de Lituanie Ghédimin. Elle entre au service de la Moscovie en 1557.
Le patronyme Troubetskoï s'écrit Trubecki en polonais et Трубецкой en russe.Il est parfois retranscrit en Troubetskoy ou Troubetzkoy.
La famille descend du fils d'Olgierd, Dimitri de Briansk qui gouvernait les villes de Briansk et Starodoub. Il fut tué à la bataille de Vorskla (1399). Ses descendants gardèrent le contrôle de la seigneurie de Troubtchevsk jusque dans les années 1530. Ils eurent à cette époque le choix entre se convertir au catholicisme ou émigrer en abandonnant toutes leurs possessions. Ils choisirent l'exil et certains se réfugièrent à la cour de Vassili III.
La famille est alors russe, issue du grand-duc de Lituanie Ghédimin, et entre définitivement au service de la Moscovie en 1557[1].
« Troube », « Trube », « Трубе » (en cyrillique) est de la même racine étymologique que les mots du russe et du tchèque « trouba » (« Tруба » en cyrillique) désignant une pipe, un tuyau, un foyer ou un four (« troubě » en tchèque). La racine latine est « tuba » désignant un tuba, une trompette ou un tuyau. Il est difficile de savoir si le terme latin a influencé le terme slave, mais il semblerait qu'il y ait une origine commune aux deux racines étymologiques. En ruthène (ou rusyn), « troube » ou « troubie » pourrait désigner la cheminée coudée d'un four ou désigner une trompette.
Les suffixes « cki », « tskoï », « tzkoï » etc. sont des particules présentes dans la noblesse polonaise, russe et ruthène. Ces particules sont équivalentes à la particule « de » en préfixe de certains noms de famille de la noblesse française bien que le nom de famille de Troubé n'existe pas, mais puisse exister en Europe occidentale sous sa forme sans particule Troubé à la suite de l'émigration slave vers l'Europe de l'Ouest et aux campagnes de francisation des noms d'origine slave qui pouvaient être imprononçables pour les français.
Le premier Troubetskoï à se distinguer fut le prince Dimitri Troubetskoï qui aida Pojarski à délivrer Moscou des Polonais en 1612. Pendant le temps des troubles, Dimitri fut considéré comme le libérateur de la patrie et on lui proposa de devenir Tsar : il refusa, se contentant de la province de Sibérie et du titre de duc (derjavets) de Chenkoursk. Il meurt le . Il est enterré à la laure de la Trinité-Saint-Serge.
Son cousin germain, Wigund-Jeronym Troubetskoï soutenait les Polonais et la fondation de la république des Deux Nations après le temps des troubles. Ses descendants obtinrent des postes de prestige et épousèrent des membres d'autres familles princières de Pologne. Dans les années 1660, Youri Troubetskoï retourne à Moscou et se fait nommer boyard par le tsar Alexis Ier.
Aux XIXe et XXe siècles, des membres de la famille Troubetskoï ont fait partie des figures principales russes qui ont présidé à l'élaboration de sobornost[2]. De même, le prince Nicolas Troubetskoy, linguiste, est l'un des fondateurs du « mouvement eurasien »[3] appelé par la suite eurasisme.
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