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Ernest Tanrez, dit Ernestan, né à Gand le et mort à Bruxelles, le était un théoricien du socialisme libertaire et une figure importante de l'anarchisme belge.
Le , Ernestan, naît à Gand (Belgique) dans une famille bourgeoise, d'une mère flamande et d'un père wallon.
La Première Guerre mondiale l'oblige à abandonner ses études et il est mobilisé en 1918.
Il se fixe ensuite à Bruxelles, où il ouvre un magasin d'antiquités. En autodidacte, il se forge une solide culture.
Dès 1921, il participe au Bulletin libertaire. À la fois orateur et théoricien, ses très nombreux articles enrichiront la presse anarchiste internationale pendant plus d’un quart de siècle.
Ernestan participe aussi activement au soutien à Sacco et Vanzetti, à la campagne pour l'élargissement du droit d'asile ou encore, en 1933, au comité Hem Day - Léo Campion qui obtiendra la libération des deux réfractaires belges.
En 1937, pour soutenir la révolution espagnole, il crée avec Léo Campion le journal Rébellion.
Réfugié en France en 1940, il est arrêté après une dénonciation et interné durant trois mois au camp du Vernet.
De retour à Bruxelles, il est arrêté l'année suivante par la Gestapo et envoyé au camp de Breendonk, près de Malines, d'où il sortira très affaibli après huit semaines de malnutrition et de travaux forcés.
Après la Seconde Guerre mondiale, il collabore à la revue Pensée et Action, animée par Hem Day, et participe à l'élaboration des Cahiers socialistes.
Il est initié en franc-maçonnerie dans la loge Action et Solidarité no 2 du Grand Orient de Belgique[1].
Il meurt à Bruxelles le .
Il est inhumé au cimetière de Bruxelles à Evere.
« C'est parce que l'homme est si dangereux pour l'homme, que le socialisme libertaire ne base pas les rapports humains sur l'autorité des uns et l'obéissance des autres, mais sur l'association d'individus égaux en dignité et en droit. (Valeur de la liberté, 1952) »