Enculturation

Dans le monde d'aujourd'hui, Enculturation a acquis une pertinence inattendue. Que ce soit en raison de son impact sur la société, de sa résonance dans la culture populaire ou de son importance dans le domaine académique, Enculturation est devenu un sujet central de débat et de réflexion. De ses origines à son évolution aujourd'hui, Enculturation a marqué un avant et un après dans la façon dont nous percevons le monde qui nous entoure. Dans cet article, nous explorerons les différents aspects liés à Enculturation, en analysant son influence dans différents domaines et son rôle dans le façonnement de notre réalité.

L'enculturation est un terme proposé par Margaret Mead pour définir le processus par lequel le groupe va transmettre à l'enfant, dès sa naissance, des éléments culturels, normes et valeurs partagés. L'enculturation traduit le processus de transmission de la culture du groupe à l'enfant[1].

Melville Herskovits définit l'enculturation, en la situant comme processus : « ... par lequel l'individu assimile durant toute sa vie les traditions de son groupe et agit en fonction de ces traditions. Quoiqu'elle comprenne en principe le processus d'éducation, l'enculturation procède sur deux plans, le début de la vie et l'âge adulte. Dans les premières années l'individu est conditionné à la forme fondamentale de la culture où il va vivre. Il apprend à manier les symboles verbaux qui forment sa langue, il maîtrise les formes acceptées de l'étiquette, assimile les buts de vie reconnus par ses emballages, s'adapte aux institutions établies. En tout cela il n'a presque rien à dire il est plutôt instrument qu'acteur ».

Références

  1. Dasen PR., « Développement humain et éducation informelle », In: Dasen PR, Perregaux C, (Eds.). Pourquoi des approches interculturelles en sciences de l'éducation ? Bruxelles : De Boeck Université (Collection « Raisons éducatives » vol. 3), 2000, p.107-123.