Le monde regorge de En lutte !, des personnages historiques aux problèmes actuels qui ont un impact sur notre société. Il est important de comprendre la pertinence et l'impact que En lutte ! a sur nos vies, car son influence peut être significative sous différents aspects. Dans cet article, nous explorerons le rôle de En lutte ! et comment il a façonné le monde dans lequel nous vivons. De sa contribution à l'histoire à sa pertinence dans le monde moderne, En lutte ! a laissé une marque indélébile qui mérite d'être analysée et comprise dans son intégralité.
En lutte ! est un groupe marxiste-léniniste canadien (mais surtout développé au Québec) ayant existé entre 1972, année de la publication de la brochure « Pour le parti prolétarien » par Charles Gagnon et l'Équipe du Journal, et 1982.
En lutte ! fut fondé par Charles Gagnon, un ancien membre du Front de libération du Québec, un groupe indépendantiste québécois. Lorsque son collègue de longue date Pierre Vallières a décidé de se joindre au Parti québécois, mettant ainsi de côté la lutte armée pour atteindre l'indépendance et le socialisme par la voie électorale, Charles Gagnon a décidé d'abandonner son engagement en faveur de la cause nationale pour se consacrer à la cause de la révolution prolétarienne pancanadienne.
La nouvelle organisation, dont Gagnon était le secrétaire général, tirait son inspiration de la révolution culturelle chinoise. Elle combattait le révisionnisme, l'anarchisme et d'autres organisations marxistes telles que la Ligue communiste (marxiste-léniniste) du Canada (LC(m-l)C). En lutte ! publiait un journal qui, à son apogée, était imprimé à 10 000 exemplaires, En lutte ![1].
En lutte ! s'organise autour d'un petit groupe de militant connu sous la dénomination d'"Équipe du Journal", actif à partir de l'automne 1972. Le groupe prend par la suite le nom d'Organisation marxiste-léniniste du Canada En lutte ! (OMLCEL!) en 1979.
En lutte ! se dissout en 1982, à la veille de son 4e Congrès général[2].
À son apogée, vers 1980, En lutte ! aurait compté près de 400 membres[3].
Elle était très bien organisée, étant propriétaire de quatre librairies (Montréal, Québec, Toronto et Vancouver)[4]. En 1980, elle aurait eu un budget annuel de 800 000 dollars[4].
Les archives de l'organisation sont maintenant préservées à l'Université du Québec à Montréal (UQAM) dans le fonds 38P[5].