Efficacité lumineuse d'une source

Dans cet article, nous explorerons en profondeur Efficacité lumineuse d'une source et sa pertinence dans le contexte actuel. Depuis son émergence, Efficacité lumineuse d'une source a retenu l’attention de nombreuses personnes en raison de son impact dans différents domaines. Au fil des années, Efficacité lumineuse d'une source a évolué et s'est adapté aux besoins changeants de la société, devenant ainsi un sujet d'intérêt constant. Grâce à cette recherche, nous cherchons à élargir la compréhension de Efficacité lumineuse d'une source et son influence dans divers domaines, ainsi qu'à analyser son rôle dans le présent et le futur. En explorant de multiples perspectives et sources fiables, nous espérons fournir une vue complète et enrichissante sur Efficacité lumineuse d'une source et son importance aujourd'hui.

L'efficacité lumineuse d'une source est le rapport entre le flux lumineux émis par cette source lumineuse et la puissance absorbée par la source[1],[2]. Elle s'exprime en lumens par watt (lm/W) dans le Système international d'unités.

Si l'on note P la puissance reçue par la source, le plus souvent sous forme électrique, et le flux lumineux émis, alors L'efficacité lumineuse d'une source vaut par définition :

.

Elle donne une information sur les performances d'une source lumineuse. Les fabricants indiquent couramment sa valeur parmi les données techniques des lampes. Certains auteurs[3],[4] utilisent aussi le terme de rendement lumineux pour désigner cette efficacité.

Contributions à l'efficacité lumineuse

L'efficacité lumineuse d'une source possède en général deux contributions principales :

  • le rendement énergétique de la source, noté . Il exprime le fait que toute la puissance reçue n'est pas convertie en rayonnement, mais qu'une partie est perdue en chaleur (conduction et convection) :
est le flux énergétique émis. Rapport de deux puissances, il s'agit d'une grandeur sans dimension ;
  • l'efficacité lumineuse du rayonnement, notée . Elle exprime le fait qu'une partie seulement du rayonnement est perçue sous forme de flux lumineux, le reste étant une nouvelle perte sous forme de rayonnement invisible pour l'œil :
est le flux lumineux émis. Lorsque la source n'est pas monochromatique mais que sa longueur d'onde appartient à un domaine étendu, le flux énergétique vaut :
est la densité spectrale de flux énergétique. Le flux lumineux vaut lui, selon la loi d'Abney :
est la fonction sans dimension d'efficacité lumineuse spectrale exprimant la sensibilité de l'œil humain aux différentes longueurs d'onde, par rapport au maximum, , qui vaut environ 683 lm/W en vision photopique.

Globalement, l'efficacité lumineuse d'une source est le produit de ces deux contributions : .

Comparaison de différentes sources

Les valeurs de l'efficacité lumineuse des sources varient considérablement en fonction de la technologie, de la puissance et de la couleur de la lumière.


Efficacité lumineuse en lm/W
Catégorie Type lm/W
Lampes à incandescence Lampe halogène 20 W (2700 K) ≈ 12[5]
Lampe halogène 116 W (2800 K) ≈ 18[5]
Lampe halogène 400 W (2900 K) ≈ 22[6]
Lampe halogène 2000 W (3200 K) ≈ 26[7]
Lampes fluorescentes Tube fluorescent 60 à 114[8],[9]
Lampe fluocompacte 55 à 70[8],[9]
Lampes à arc et à décharge Lampe au xénon 13 à 47[8]
Lampe à vapeur de sodium haute pression 81 à 150[8],[9]
Lampe à vapeur de sodium basse pression 167 à 206[9]
Lampe aux halogénures métalliques 70 à 100[10]
Lampes à diode électroluminescente LED blanche 80 à 200[8],[9]
LED blanche (2014) (5 100 K) ≈ 300[11]

Notes et références

  1. « ISO 80000-7:2008(fr) — Grandeurs et unités — Partie 7 : Lumière », sur iso.org (consulté le ).
  2. « Efficacité lumineuse d'une source », sur electropedia.org (consulté le ).
  3. Électroluminescence des matériaux organiques. Principes de base. sur Google Livres.
  4. Les lasers en dermatologie sur Google Livres.
  5. a et b « HALOGEN CLASSIC A | HALOGEN CLASSIC | OSRAM », sur osram.fr (consulté le ).
  6. « HALOLINE PRO | HALOLINE | OSRAM », sur osram.fr (consulté le ).
  7. « Lampes studio mono culot | Lampes halogènes... | OSRAM », sur osram.fr (consulté le ).
  8. a b c d et e « La lumière est OSRAM | OSRAM », sur osram.fr (consulté le ).
  9. a b c d et e « Philips Lighting France », sur lighting.philips.fr (consulté le ).
  10. Lampes aux halogénures métalliques pour la photo, l'optique, le cinéma, la télévision, le spectacle, traduit de l'allemand par Paul Burgstahler et François Stoessel, OSRAM GmbH, 1996, 83 p., p. 5, 22-24.
  11. (en) « Cree First to Break 300 Lumens-Per-Watt Barrier », sur cree.com (consulté le ).

Voir aussi

 SI grandeurs photométriques v · d · m 
Grandeur Unité Dimension
[nb 1]
Notes
Nom Symbole[nb 2] Nom Symbole
Quantité de lumière Qv[nb 3] lumen seconde lm s T⋅J Le lumen seconde est parfois appelé le talbot.
Flux lumineux Φv[nb 3] lm (= candela stéradian) lm (= cd sr) J Quantité de lumière par unité de temps
Intensité lumineuse Iv candela (= lumen par stéradian) cd (= lm/sr) J Flux lumineux par unité d'angle solide
Luminance Lv candela par mètre carré cd/m2 (= lm sr−1 m−2)) L−2⋅J Flux lumineux par unité d'angle solide par unité de surface de source projetée. Le candela par mètre carré est parfois appelé le nit.
Éclairement lumineux Ev lux (= lumen par mètre carré) lx (= lm/m2) L−2⋅J Flux lumineux incident sur une surface
Exitance lumineuse Mv lumen par mètre carré lm/m2 L−2⋅J Flux lumineux émis depuis une surface
Exposition lumineuse Hv lux seconde lx s L−2⋅T⋅J Éclairement lumineux intégré en fonction du temps
Densité de quantité de lumière ωv lumen seconde par mètre cube lm s/m3 L−3⋅T⋅J
Efficacité lumineuse (d'un rayonnement) K lumen par watt lm/W M−1⋅L−2⋅T3⋅J Quotient du flux lumineux sur le flux énergétique
Efficacité lumineuse (d'une source) η[nb 3] lumen par watt lm/W M−1⋅L−2⋅T3⋅J Quotient du flux lumineux sur la puissance consommée
Coefficient lumineux V 1 Efficacité lumineuse normalisée par l'efficacité maximale possible
Voir aussi :
  1. Les symboles dans cette colonne dénotent les dimensions; "L", "T" and "J" correspondent à la longueur, la durée et l'intensité lumineuse, et non les symboles des unités litre, tesla and joule.
  2. Les Organismes de normalisations recommendent que les grandeurs photométriques soient dénotées avec un "v" (pour "visible") afin d'éviter la confusion avec les grandeurs radiometriques ou de photons. Par exemple : USA Standard Letter Symbols for Illuminating Engineering USAS Z7.1-1967, Y10.18-1967
  3. a b et c Symboles alternatifs parfois utilisés: W pour la quantité de lumière, P ou F pour le flux lumineux, et ρ pour l'efficacité lumineuse d'une source.

Sur les autres projets Wikimedia :