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La disposition des essieux d'un matériel roulant ferroviaire (locomotive, voiture ou wagon) concerne l'ensemble des organes compris entre les rails et la suspension élastique et constituant le train de roulement : roues, jantes, essieux, boîtes d'essieux, coussinets...
Pour la description synthétique du nombre et de la disposition des essieux (avec le cas échéant la distinction entre essieux porteurs et essieux moteurs d'une locomotive), diverses conventions ont été adoptées.
L'ajout d'un « T » majuscule indique la non-présence du tender : il s'agit alors d'une locomotive-tender.
Il n'est pas rare de tomber, en particulier pour les locomotives à vapeur, sur de vieilles notations américaines de la disposition des essieux, souvent dérivées de machines historiques, de lieux ou d'épisodes fameux, ou parfois décidées par une compagnie donnée.
C'est lié au cas des machines dénommées Berkshire (endroit où la première machine de ce type fit ses preuves en surpassant une Mikado) par la plupart des compagnies de chemin de fer et baptisée en revanche « Kanawha » par la Nickel Plate Road, du nom du cours d'eau proche du lieu d'exploitation.
Un autre exemple est donné par les machines que le New York Central appela « Hudson » tandis que partout ailleurs elles étaient appelées « Baltic », respectant une sorte de primauté prussienne pour une disposition à trois essieux moteurs précédés et suivis d'un bogie à deux essieux (en réalité les locomotives prussiennes étaient des « 2-6-2T » et non pas à tender séparé).
Voici une liste de correspondances entre le système américain moderne et le système traditionnel :
À titre d'exemple, les « Big Boy », « 4-8-8-4 », véritables monstres des rails, utilisées pour tracter des trains lourds de marchandises, alignaient 4 roues antérieures (sur deux essieux) porteuses mais non motrices, 16 roues motrices actionnées par deux groupes de cylindres indépendants (d'où la division en deux chiffres distincts) prenant en charge 4 essieux chacun, et enfin 4 roues porteuses non motrices.
Les engins les plus courants actuellement sont désignés selon le système UIC par des sigles tels que « Bo'Bo' » ou « Bo'Bo'Bo' ».
La signification des exemples ci-dessus est la suivante :
Il faut préciser cependant qu'actuellement la grande majorité des locomotives sont des types « Bo'Bo' » et « Co'Co' » et que l’apostrophe qui indique le regroupement est fréquemment omis.
Actuellement dans les pays anglo-saxons (États-Unis et Canada), c'est le système dit AAR (Association of Americans Railroads) qui a été adopté conventionnellement par les compagnies ferroviaires adhérentes de cette association. le système AAR constitue une simplification du système international UIC, dont il conserve le principe d'utiliser des lettres pour les essieux moteurs et des chiffres pour les essieux porteurs, négligeant cependant les symboles qui dans le système UIC spécifient si les essieux sont motorisés indépendamment ou libres de tourner et de s'orienter. Chiffres et lettres sont réunis en groupes séparés par un trait d'union qui indique le regroupement des essieux en bogies.
Quelques exemples :