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Conservateur de musée Musée national de Céramique | |
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Louis-Rémy Robert (gendre) |
Denis-Désiré Riocreux, né à Sèvres le et mort dans la même ville le , est un dessinateur et peintre sur porcelaine français de la manufacture de Sèvres. Il y est aussi directeur des collections de céramique et le premier conservateur du musée de la manufacture.
Denis Désiré Riocreux naît le à Sèvres. Son père est Jean Jacques Riocreux (né en 1734 - mort le à Sèvres), tailleur ; sa mère est Marie Anne Chevallier (née entre 1736 et 1764 - morte avant 1872)[1].
Le à Sèvres, il épouse Henriette Anna Saint Omer, née le de Jacques Philippe Saint Omer (1761-1827) et de Henriette Adélaïde Boileau (1738..1778-) ; Henriette est née à la manufacture de Sèvres[1] où son père est employé[2].
Ils ont pour enfants :
Henrietta meurt le au 6 avenue de Bellevue à Sèvres, à l'âge de 27 ans[1].
Denis-Désiré Riocreux se remarie avec Victoire Jacquet (ne pas confondre avec Marie Victoire Jaquotot, autre artiste de Sèvres et de grande renommée) , née en 1786 à Hirson (Aisne, Picardie), morte le à la manufacture de Sèvres[1].
Adolescent, il entre comme apprenti à la manufacture de Sèvres et y devient peintre. Puis sa vision se détériore ; le directeur de la manufacture Alexandre Brongniart l'emploie alors à des tâches de classement de collections et d'archives, et à terme crée un poste de conservateur des collections pour un musée de la céramique[2]. Brongniart et Riocreux publient ensemble une description des collections en 1845[4].
Riocreux accroît les collections du musée jusqu'en 1870, devenant un expert reconnu de l'histoire de la céramique[2]. Plusieurs années avant que le baron Charles Davillier ne publie son Histoire des faïences et porcelaines de Moustiers et Marseille[5], Riocreux est le premier à aviver l'intérêt des collectionneurs et du public sur les faïences de Moustiers et leur excellente qualité[6], jusque là ignorées car attribuées aux fabriques de Rouen[7] — même par Brongniart (1844)[8], dont le musée possédait déjà quelques pièces de Moustiers[9] ; mais aussi par Louis-Alphonse Salvétat[10], qui publie une deuxième édition du Traité des arts céramiques avec la même erreur d'attribution ; et par Joseph Marriat dans son Histoire des poteries, faïences et porcelaines (1857, 1866)[11],[7].
Il est le premier conservateur du musée national de Céramique de Sèvres[2].
Il meurt le (à 3 h du matin) à la manufacture de Sèvres, à 81 ans[1]. Il est inhumé à Sèvres au cimetière des Bruyères.[réf. nécessaire]
Une rue à Sèvres porte son nom[12].
Pierre-Adolphe Dammouse (1817-1880) réalise en 1859 un médaillon en terre cuite le représentant de profil. Au revers, une inscription à l'encre : « à Monsieur le Comte de Liesville souvenir affectueux de son tout dévoué serviteur Riocreux »[13].