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Rémi David Jean Perrin |
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David Perrin, né le à Paris 14e et mort le dans cette même ville, est un biologiste français, chercheur à l'Institut Pasteur et élève du Prix Nobel Jacques Monod[1],[2].
David Perrin a effectué sa carrière à l'Institut Pasteur à Paris[3]. Il était chercheur à l'Institut de génétique et de biologie moléculaire et cellulaire (IGBMC) ainsi que responsable de l'unité de programmation moléculaire et de toxicologie génétique[4]. Il a été l'un des élèves du Prix Nobel de physiologie Jacques Monod.
En 1960, avec François Jacob, Carmen Sanchez et Jacques Monod, il propose le concept d'opéron pour le contrôle de l'expression des gènes bactériens[5],[6].
En 1976, David Perrin est nommé par François Gros chef de l'unité de génie génétique de l'Institut Pasteur. Avec Pierre Tiollais et Maurice Hofnung, il développe des vecteurs de clonage. Le but de l'unité est de développer le clonage dans les cellules de mammifères. Avec Maurice Hofnung, il développe un nouveau phage pour la somatostatine[7].
Jérôme Segal décrit ainsi en 2002 la contribution apportée par le travail de recherche de David Perrin à l'Institut Pasteur, dans son article Les premiers « replieurs » français: Michel Goldberg à l’Institut Pasteur et Jeannine Yon à Orsay[8]:
« Michel Goldberg (en) intègre ensuite le service de biochimie cellulaire dirigé par le professeur Monod dans lequel David Perrin, le petit-fils de Jean Perrin, avait réalisé des expériences importantes de dénaturation et renaturation: il s’agissait de déformer des protéines et de leur redonner ensuite leur forme originale. Il avait utilisé pour cela une protéine tétramère (divisée en quatre sous-unités), la bêta-galactosidase, dont chaque chaîne est composée de plus de mille acides aminés, soit beaucoup plus que pour la ribonucléase monomère qui avait servi aux travaux de Christian Anfinsen. »
David Perrin était le fils du physicien Francis Perrin et de Colette Auger, ainsi que le petit-fils du physicien Jean Perrin par son père, et du chimiste Victor Auger par sa mère. Il faisait partie du cercle de scientifiques installés à Sorbonne Plage dans les Côtes-d'Armor[9],[10].