Daniel Prévost (acteur)

Daniel Prévost Description de cette image, également commentée ci-après Daniel Prévost en octobre 2013. Données clés
Nom de naissance Daniel Marceau Prévost
Surnom Denis Forestier
Naissance 20 octobre 1939
Garches (France)
Nationalité Drapeau de la France Française
Profession Acteur
Humoriste
Scénariste
Écrivain
Films notables Uranus
Le Dîner de cons
La Vérité si je mens ! 2
Les Petits Ruisseaux

Daniel Prévost est un comédien et humoriste français, né le 20 octobre 1939 à Garches (Seine-et-Oise, aujourd'hui Hauts-de-Seine).

Biographie

Origines familiales

Daniel Prévost est le fils naturel de Mohand Aït-Salem, originaire de Kabylie, et de Micheline Chevalier, née en 1922 à Etrépagny en Normandie. Sa mère lui ayant caché sa filiation, il n'apprend que tardivement l'identité de son père. Celui-ci est un kabyle, originaire de Taghzout, Illilten. Dans les années 1990, Daniel Prévost se rend en Kabylie et retrouve la famille de son père,.

Jeunesse et formation

Il débute tôt à la télévision, dans les années 1960 chez Jean-Christophe Averty (Les Raisins verts, Douches écossaises), dans Les Saintes Chéries, une série avec Daniel Gélin et dans les sketches de La Caméra invisible. En même temps, il débute au cinéma sous la direction de Gérard Pirès, Michel Audiard et Jean Yanne avec un rôle remarqué dans Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.

Sa popularité s'accentue avec ses chroniques dans Le Petit Rapporteur (1975 - 1976) de Jacques Martin (une émission comique où va également percer Pierre Desproges). Un des reportages les plus connus fut celui que Daniel fit sur le village de Montcuq, avec Pierre Bonte. Il se fait remarquer par le grand public par son humour grinçant. Il devient célèbre aussi par les sketches loufoques écrits par Gébé et Roland Topor pour Merci Bernard (1980) de Jean-Michel Ribes.

Il anime brièvement Anagram un jeu télévisé sur TF1 de septembre à décembre 1985.

Daniel Prévost en juin 1999 pour la dernière de La Grosse Émission.

On le voit ensuite dans d'importants seconds rôles, notamment dans Uranus (1990), en Rochard, cheminot communiste pleutre, souffre-douleur de Gérard Depardieu, Le Dîner de cons (1998), comédie qui a eu un gros succès commercial et pour lequel il obtient le César du meilleur second rôle en jouant Cheval, un contrôleur des impôts et La Vérité si je mens ! 2 (2001), en directeur des achats d'un groupe de grande distribution qui tire le maximum de ses fournisseurs et finit par se faire rouler.

Il participe à des projets potaches comme La Nuit de l'invasion des nains de jardin venus de l'espace (1997). De plus, en 1999, il présente pendant plusieurs mois La Grosse Émission sur la chaîne Comédie !. Il alterne sa carrière au cinéma avec des one-man shows de spectacles comiques.

En 2006, dans René Bousquet ou le grand arrangement de Laurent Heynemann, puis en 2007 dans le téléfilm Monsieur Joseph d'Olivier Langlois, il laisse apparaître un registre dramatique qu'on ne lui connaissait pas encore. Pour sa performance, il reçoit le prix de la meilleure interprétation masculine au Festival de la fiction TV de La Rochelle 2007.

L'année 2009 est marquée par la sortie de plusieurs longs-métrages attestant de son importance au sein du cinéma français : il tourne sous la direction de Francis Huster dans le drame Un homme et son chien, aux côtés de Jean-Paul Belmondo. Mais il tient aussi des seconds rôles dans des grosses productions, adaptations de l'œuvre de René Goscinny : il incarne M. Moucheboum dans Le Petit Nicolas, de Laurent Tirard, et incarne un Pat Poker redoutable dans Lucky Luke, de James Huth.

En 2010, il est la tête d'affiche d'une autre adaptation de bande dessinée, le drame indépendant Les Petits Ruisseaux, écrit et réalisé par Pascal Rabaté.

Lors de l'émission La Traversée du miroir sur France 5 du 26 février 2012, il a déclaré avoir la double nationalité française et algérienne, cette dernière ayant été obtenue après être parti sur les traces de ses racines à l'âge de 40-45 ans.

En 2013, il fait partie de la distribution réunie par Frédéric Berthe pour la comédie Les Invincibles. Et en 2014, Pascal Rabaté lui confie un second rôle dans son prochain film Du goudron et des plumes, porté par Sami Bouajila et Isabelle Carré.

La même année, il revient dans le costume de M. Moucheboume pour la suite Les Vacances du Petit Nicolas, toujours sous la direction de Laurent Tirard.

En 2017, il a été filmé par Gérard Courant pour son anthologie cinématographique Cinématon. Il est le numéro 2993 de cette collection.

Vie privée

Dans les années 1960, lors du festival d'Elseneur au Danemark, Daniel rencontre une Danoise, Jette Bertelsen (dite Yette), qu'il épouse et avec laquelle il a trois enfants : Sören, Erling et Christophe Prévost, eux-mêmes comédiens. Elle meurt dans un hôtel de Lille le 19 mars 2007 alors qu'elle accompagnait son mari sur le tournage de Monsieur Joseph pour France 2. Il a aussi une fille Janic Prévost, née un 13 septembre, qui est une chanteuse française. Elle chanta notamment Bonjour, bonjour et J’veux d’la tendresse en 1980.

Filmographie

Daniel Prévost à Vitré en 2006.

Cinéma

Avec Jean Rochefort lors de la 24e cérémonie des César. Années 1960

Note :
Il est souvent crédité à tort pour Le Roi de cœur (1966) de Philippe de Broca. Il avait confirmé dans une émission de Canal+, En aparté, qu'il n'avait jamais participé à ce film.

Années 1970 Années 1980 Années 1990 Années 2000 Années 2010 Années 2020

Box-office


Film Année Réalisateur Box-office
Le Dîner de cons 1998 Francis Veber 9 247 001 entrées
Astérix et Obélix contre César 1999 Claude Zidi 8 948 624 entrées
La Vérité si je mens ! 2 2001 Thomas Gilou 7 826 393 entrées
Le Petit Nicolas 2009 Laurent Tirard 5 520 562 entrées
Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil 1972 Jean Yanne 4 076 678 entrées
Uranus 1990 Claude Berri 2 542 412 entrées
Moi y'en a vouloir des sous 1973 Jean Yanne 2 506 400 entrées
Les Vacances du petit Nicolas 2014 Laurent Tirard 2 455 294 entrées
Le Permis de conduire 1974 Jean Girault 2 309 606 entrées
Le Plus Beau Métier du monde 1996 Gérard Lauzier 2 269 925 entrées
Erotissimo 1969 Gérard Pirès 2 102 017 entrées
Maison de Retraite 2022 Thomas Gilou 2 009 803 entrées
Lucky Luke 2009 James Huth 1 865 726 entrées
Cours après moi que je t'attrape 1976 Robert Pouret 1 755 935 entrées
Le Colonel Chabert 1994 Yves Angelo 1 694 670 entrées
Les Chinois à Paris 1974 Jean Yanne 1 651 959 entrées
Elle court, elle court, la banlieue 1973 Gérard Pirès 1 549 617 entrées
Je sais rien, mais je dirai tout 1973 Pierre Richard 1 485 350 entrées
Laisse aller... c'est une valse 1971 Georges Lautner 1 386 576 entrées
La Maison du bonheur 2006 Dany Boon 1 146 781 entrées
Elle cause plus... elle flingue 1972 Michel Audiard 1 110 539 entrées
Mon crime 2023 François Ozon 1 091 489 entrées
Je te tiens, tu me tiens par la barbichette 1979 Jean Yanne 1 065 991 entrées

Télévision

Au théâtre ce soir

Émissions télévisées

Théâtre

Publicité

Radio

Discographie

Disques pour la jeunesse

Vidéographie

Publications

Bibliographie

Distinctions

Récompenses

Nominations

Notes et références

  1. décès de son épouse
  2. « Daniel Prévost, désormais Kabyle », Le Temps,‎ 30 décembre 1998 (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le 11 septembre 2022)
  3. Jean-Baptiste Harang, « Daniel Prevost. Dernières nouvelles du père inconnu », sur Libération, 1er avril 1995 (consulté le 11 septembre 2022)
  4. Nicolas Ungemuth, « Daniel Prévost : "Balzac a écrit 30 000 pages, et pas un mot sur moi !" », Le Figaro Magazine,‎ 24 décembre 2020, p. 88-92 (lire en ligne).
  5. Acte 908 du 20 mars - Mairie de Lille
  6. Jean-Marc Morandini, « Le femme du comédien Daniel Prévost retrouvée morte », sur Jeanmarcmorandini.com, The Web Family, 21 mars 2007 (consulté le 26 juillet 2020).
  7. David Dauba, « Système U », émission À vos marques sur BFM Business, 21 janvier 2013
  8. « Renault : Piéplu et Prévost chez coiffeur - Culture Pub » , sur Culture Pub (consulté le 26 juillet 2020).
  9. https://www.youtube.com/watch?v=kgrk9Q0w3H0
  10. « Rivoire et Carret : Desproges & Prévost - Culture Pub » , sur Culture Pub (consulté le 26 juillet 2020).
  11. Le concours fut remporté par Serge Lama
  12. Mehdi de Graincourt, « Se découvrir Kabyle », Al Bayane,‎ 18 décembre 1997, p. 6
  13. « Palmarès 2007 », sur le site du Festival de la fiction TV (consulté le 12 mai 2020).
  14. « Festival International du Film de Comédie de Liège », sur Festival International du Film de Comédie de Liège (consulté le 13 février 2019)

Liens externes