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Pays |
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Directeur |
Guillaume Fau (d) (depuis ) |
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Organisation mère |
Le département des manuscrits de la Bibliothèque nationale de France est par ordre historique le premier département de collections de la Bibliothèque nationale de France réunissant ses collections de manuscrits, d'enluminures et d'archives. Il a été créé en 1720, en même temps que le département des Imprimés, le cabinet des estampes, et celui des médailles. Situé sur le site Richelieu (5 rue Vivienne, dans le 2e arrondissement de Paris), ce pôle d'excellence en matière d'informations historiques et généalogiques est l'un des fonds les plus considérables pour écrire l'histoire de France, depuis le sommet de l'État jusque dans les anciennes provinces.
La Bibliothèque royale possédait depuis ses origines qui remontent à Gilles Mallet, « premier garde de la Librairie », des manuscrits précieux, transportés à Amboise, Blois, ou Fontainebleau puis à Paris depuis le XVIe siècle. L'installation de la Bibliothèque du Roi à l'Hôtel de Nevers (rue de Richelieu) et l’ouverture au public depuis 1720 a amené la création de plusieurs cabinets, dont celui des manuscrits. En son sein ont été réunis depuis cette époque nombre de collections privées acquises par la Couronne ou données par des mécènes, puis des écrivains ou leurs familles.
Parmi les collections d'intérêt, le Cabinet généalogique a servi dès cette ouverture au public, de base à l'actuel Cabinet des titres. Constitué à partir des collections de Gaignières et d'Hozier[1], ce cabinet contient essentiellement des pièces relatives à l'histoire de la noblesse. Le regain d'intérêt au XVIIIe siècle pour les droits de la noblesse et le développement des honneurs de cour ou d'institutions réservées aux enfants nobles, eut pour effet une politique très suivie d'achat de pièces, de notes ou de généalogies manuscrites, mais eu également pour conséquence le dépècement de certains manuscrits pour procéder au classement de document par famille[2].
Abraham Charles Guiblet, généalogiste du roi et du régent, puis vers 1745 l'abbé de La Cour s'occupèrent des premiers classements et accroissements. Leurs acquisitions furent à l'origine des grandes collections sur les Provinces de France (Bourgogne, Lorraine) et ils firent entrer un grand nombre de collections de documents originaux, dont plusieurs provenaient de la Chambre des comptes. À l'abbé de La Cour, décédé, succéda en 1779 l'abbé de Gévigney jusqu'en 1784, puis l'abbé Coupé qui était encore à ce poste sous la Restauration. C'est à l'abbé Coupé que revint la tâche de classer et d'ordonner les soixante tonnes de parchemins originaux rachetés en 1784-1785 à Beaumarchais et versés à la collection des Pièces originales du cabinet des Titres[3], sur le modèle des classements déjà effectués pour le reste par l'abbé de La Cour[4].
Le département contient plusieurs séries de classement de ses manuscrits, différent du classement par collection (voir ci-après).
Ce sont des séries continues.
Ce département comprend environ 1 220 000 manuscrits, et de nombreux imprimés. Les collections se répartissent d'intérêt historique de premier plan :