Aujourd'hui, Cut-up est un sujet qui est sur toutes les lèvres et présent dans de multiples domaines de la société. Sa pertinence a augmenté de façon exponentielle ces dernières années, générant des débats, des controverses et un grand intérêt de la part des experts et du grand public. Cut-up est une problématique qui nous concerne tous, puisqu'elle impacte directement ou indirectement nos vies. Dans cet article, nous explorerons différents aspects liés à Cut-up, en analysant ses implications, ses conséquences et ses solutions possibles. Nous sommes confrontés à un problème qui mérite d’être abordé sous différents angles, afin de le comprendre dans sa globalité et de trouver des alternatives pour y répondre de la meilleure façon possible.
Le cut-up (lit. le découpé) est une technique (ou un genre) littéraire, inventée par l'auteur et artiste Brion Gysin, et expérimentée par l'écrivain américain William S. Burroughs, où un texte original se trouve découpé en fragments aléatoires qui sont réarrangés pour produire un texte nouveau.
Le cut-up est intimement lié au mode de vie et à la philosophie de la Beat Generation définie par William S. Burroughs et Jack Kerouac. Il tente de reproduire les visions dues aux hallucinogènes, les distorsions spatio-temporelles de la pensée sous influence toxique (phénomène de déjà-vu notamment). Esthétiquement, le cut-up se rapproche du pop-art, des happenings et du surréalisme d'après-guerre (Henri Michaux par exemple) et de sa quête d'exploration de l'inconscient. Philosophiquement, Burroughs y voit l'aboutissement du langage comme virus et l'écriture comme un lâcher prise de la conscience (il proclame : « language is a virus »).
Le cut-up, technique assumée et créatrice, se différencie :
Ce procédé est à mettre en relation avec le principe du détournement néo-dada que l'on retrouve dans les œuvres de Gil J Wolman et Guy Debord datant des années 1950/1960.