Bienvenue dans l'article sur Credo quia absurdum. A cette occasion, nous plongerons dans le monde passionnant de Credo quia absurdum, en explorant ses différents aspects, caractéristiques et applications possibles. Tout au long de cet article, nous en apprendrons davantage sur Credo quia absurdum, son importance aujourd’hui, ainsi que son éventuelle influence dans différents domaines. De son origine à son évolution, nous embarquerons pour un voyage de découverte de Credo quia absurdum, dans le but de mieux comprendre son impact sur notre quotidien. Alors préparez-vous à plonger dans les profondeurs de Credo quia absurdum et à découvrir toutes les facettes que ce thème a à nous offrir.
Credo quia absurdum est une locution latine signifiant « je crois parce que c'est absurde », qui est attribuée à Tertullien. Cette citation est apocryphe, mais elle est possiblement inspirée d'une phrase que Tertullien a bien écrite : credibile est quia ineptum est (« Il faut y croire puisque c'est absurde »).
Souvent attribuée à Tertullien, c'est une citation apocryphe. Une véritable phrase de Tertullien qui a pu inspirer cette citation est (emphase ajoutée) :
« Crucifixus est Dei filius ; non pudet quia pudendum est. Et mortuus est Dei filius ; credibile est quia ineptum est. Et sepultus resurrexit; certum est quia impossibile[1]. »
En français (emphase ajoutée) :
« Le Fils de Dieu a été crucifié ? Je n'ai pas honte puisqu'il faut avoir honte. Le Fils de Dieu est mort ? Il faut y croire puisque c'est absurde. Il a été enseveli, il est ressuscité : cela est certain puisque c'est impossible[1]. »
Il s'agit d'une conception paradoxale de la foi, où se rompt le lien supposé entre foi et raison. Le discours de Ratisbonne de Benoît XVI (2006) marque particulièrement ses distances avec le credo quia absurdum[2].