Corbeau dans la culture

Apparence déplacer vers la barre latérale masquer Corbeau dans la culture Description de cette image, également commentée ci-après The Raven, illustration d'Edouard Manet
pour la traduction du poème d'Edgar Poe
par Stéphane Mallarmé.Article principal
Nom : Corbeau
Nom scientifique : Corvidae
Sous-articles
Corvidae
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Articles détaillés sur les corvidés
Articles détaillés sur les oiseaux dans la culture

Le corbeau – sans référence à une espèce en particulier – a une influence considérable sur la culture humaine, puisqu'il est présent aussi bien dans les mythes et contes traditionnels amérindiens nord-américains, sibériens ou nordiques que dans les légendes et la littérature de toutes les époques. Il y joue le plus souvent un rôle de fripon, de héros, ou contribue par sa ruse à la création de l'homme. Chez les Inuits, le même mot désigne le corbeau et l'esprit des corbeaux réels.

Au fil du temps, l'oiseau acquiert une mauvaise réputation à cause de son plumage noir, de son cri rauque et de sa nécrophagie, en particulier dans l'Europe chrétienne, ce qui se traduit par une diabolisation progressive et une réputation d'« oiseau de mauvais augure ».

La plupart des références culturelles se rapportent à l'espèce commune, le Grand Corbeau (Corvus corax), mais il peut aussi se confondre avec la corneille. Sa symbolique a notamment intéressé l'anthropologue français Claude Lévi-Strauss, qui suggère une hypothèse structuraliste, selon laquelle le corbeau, tout comme le coyote, a obtenu un statut mythique parce qu'il était considéré comme un médiateur entre la vie et la mort.

Europe

Mythologie nordique

Les deux corbeaux Hugin et Munin perchés sur les épaules d'Odin. Le corbeau dans l'iconographie viking

Les Vikings utilisaient beaucoup l'image du corbeau, par exemple comme symbole sur leurs voiles. Ragnar Lodbrok avait une bannière nommée « Reafan » brodée de l'image de cet oiseau: selon la légende, si la bannière flottait au vent, Lodbrok serait victorieux, mais si le drapeau pendait sans mouvement, la bataille serait perdue. Le roi Harald Hardrada possédait aussi une bannière illustrée d'un corbeau appelée Landeythan. De telles bannières étaient également utilisées par de nombreux Vikings, comme les comtes des Orcades et le roi Knut II de Danemark.

Un corbeau est représenté sur le côté droit des armoiries de l'Île de Man, ancienne colonie viking, et l'oiseau apparaît également dans le folklore local. Il était désigné par le mot hraefn en vieil anglais, hrafn en vieux norrois. Ce mot était utilisé fréquemment dans les périphrases des kennings célébrant les batailles et les effusions de sang, et plusieurs anthroponymes norrois en dérivait, comme Hrafn, Hrafnkel et Hrafnhild.

Les corbeaux d'Odin

Dans la mythologie nordique, les corbeaux Hugin et Munin sont assis sur les épaules du dieu Odin et lui rapportent tout ce qu'ils voient et entendent. Hugin représente la réflexion – au sens de « pensée » et de « reflet » –, tandis que Munin représente la mémoire. Odin les envoie chaque jour voler autour du monde afin de savoir ce qui s'y passe.

Le corbeau et la mort

Charognards, les corbeaux parcouraient les champs de bataille et se posaient sur les gibets pour s'attaquer, entre autres, aux organes fragiles et exposés des corps humains (blessures des soldats morts, yeux, entrailles et cervelle des cadavres), comme le rappelle un vers du poème la Ballade des pendus de François Villon publié en 1489. Ce mode d'alimentation leur vaut d'être souvent associés aux morts et aux âmes perdues. Dans plusieurs cultures occidentales, les corbeaux ont aussi été considérés comme étant de mauvais augure, en partie à cause du symbolisme négatif de leur plumage noir, couleur du deuil. Ainsi, en Suède, les corbeaux représentent les fantômes des personnes assassinées et, en Allemagne, ils représentent les âmes des damnés.

Durant le premier millénaire de l'ère chrétienne, le corbeau est également pour les peuples nordiques et celtiques un animal psychopompe, c'est-à-dire capable de guider les âmes des défunts dans la mort. Une tradition répandue explique ainsi qu'un corbeau se posant sur l'épaule droite d'un mort le guidera vers le paradis, et vers l'enfer s'il se pose sur l'épaule gauche. Des bijoux ou des statuettes figurant l'animal ont ainsi été retrouvés dans nombre de sépultures viking, et même parfois de véritables crânes de corbeaux, comme dans une tombe datée du IXe ou du Xe siècle de la grande nécropole de Lindholm Høje au Danemark.

Mythologie celtique

Cúchulainn conduit son char vers la bataille. Illustration de Joseph Christian Leyendecker, 1911.

Dans la mythologie celtique irlandaise, les corbeaux sont associés à la guerre et aux champs de bataille sous les représentations de Badb et Morrigan. C'est après avoir revêtu l'apparence d'un corbeau que la déesse Morrígan se serait posée sur l'épaule du héros Cúchulainn après la mort de celui-ci.

D'autres mythes celtiques des Îles Britanniques rapportent que les corbeaux étaient associés au dieu gallois Bran le Béni, frère de Branwen, dont le nom se traduit par « corbeau ». Il est représenté comme un géant, et les récits des Mabinogion font de lui le roi des Bretons. Selon ces récits, la tête de Bran fut enterrée sur la colline blanche de Londres comme talisman contre les invasions. Plusieurs autres héros de la mythologie celtique galloise partagent son nom.

Les corbeaux occupent une place importante dans le texte du XIIe siècle ou XIIIe siècle, Le Songe de Rhonabwy en tant qu'armée de Owain mab Urien, un chevalier du roi Arthur.

Durant le premier millénaire de l'ère chrétienne, le corbeau est également pour les peuples nordiques et celtiques un animal psychopompe, c'est-à-dire capable de guider les âmes des défunts vers le paradis ou l'enfer. Une tradition répandue explique ainsi qu'un corbeau se posant sur l'épaule droite d'un mort le guidera vers le paradis, et vers l'enfer s'il se pose sur l'épaule gauche.

Mythologie grecque

Apollon citharède versant une libation face à un oiseau noir – peut-être un corbeau. Médaillon d'un kylix attique à figures blanches provenant de Delphes.

Dans la mythologie grecque, Apollon fut un jour si amoureux de la princesse Coronis, fille du roi Phlégias, qu'il confia à un corbeau blanc le soin de veiller sur elle. Un jour que le corbeau relâcha son attention, Coronis se laissa séduire par un mortel nommé Ischys. Lorsque Apollon le sut, il en fut si jaloux qu'il tua la jeune fille d'une flèche. Sur le point de mourir, elle lui apprit être enceinte de ses oeuvres. Sauvé par Apollon, leur fils Asclépios fut confié au centaure Chiron, chargé de l'éduquer. Comme punition pour sa négligence, Apollon revêtit le corbeau d'un plumage noir.

Mythologie romaine

Corbeau de bronze ornant une fontaine, retrouvé dans les ruines de la villa romaine San Marco à Stabies, détruite lors de l'éruption en 79 du Vésuve.

Selon Tite-Live, un corbeau se posa sur le casque du soldat romain Marcus Valerius Corvus (vers -370 jusqu’à -270) pendant un combat avec un Gaulois gigantesque, terrifiant ce dernier en l'attaquant au visage.

Pline l'Ancien consacre un long passage du livre X de son Histoire naturelle au corbeau. Il narre notamment l'histoire d'un corbeau romain devenu célèbre au Ier siècle ap. J.-C. : adopté par un cordonnier qui lui aurait appris à parler, l'animal se serait régulièrement rendu sur le forum pour saluer les passants et même la statue de l'empereur Tibère, qu'il qualifiait d'« excellent prince ». Un cordonnier concurrent aurait tué le corbeau, suscitant une vive émotion populaire. La dépouille de l'oiseau malheureux aurait été amenée par une foule importante jusqu'à son propre bûcher funéraire au bord de la voie Appia.

Religions abrahamiques

Judaïsme et christianisme

Le prophète Élie nourri par les corbeaux. Représentation sur un carreau de Delft. 1658. Saint Paul ermite nourri par le corbeau. D'après Le Guerchin.

Dans la Bible, le corbeau joue parfois un rôle bénéfique.

Dans le Tanakh ou l'Ancien Testament, un corbeau apparaît pour la première fois au livre de la Genèse dans le récit du déluge. Noé, au bout de quarante jours, lâche un corbeau pour savoir si l'eau a baissé ou non. Comme l'oiseau ne fait qu'aller et venir sans pouvoir se poser, Noé lâche ensuite la colombe. Dans le premier livre des Rois, Dieu commande aux corbeaux de nourrir le prophète Élie. Job se demande qui nourrit les corbeaux dans le livre de Job. Le roi Salomon est décrit comme ayant des cheveux noirs comme le corbeau dans le Cantique des Cantiques.

Dans l'Évangile selon Luc du Nouveau Testament, les corbeaux sont utilisés par Jésus pour montrer la prévoyance de Dieu.

Avers d'une médaille de saint Benoît, où saint Benoît est représenté avec un corbeau – l'un de ses principaux attributs – à ses pieds.

Selon La Légende dorée (XIIIe siècle), Paul de Thèbes, premier ermite chrétien qui aurait vécu au IVe siècle, et auquel aurait rendu visite saint Antoine le Grand, se nourrissait du pain qu'un corbeau lui apportait chaque jour. La tradition rapporte encore quelques exemples de bons corbeaux, dans les hagiographies de Vincent de Saragosse, de Benoît de Nursie – un corbeau aurait protégé saint Benoît en emportant du pain supposé bénit, mais qui en fait avait été empoisonné par un prêtre jaloux –, et de l'ermite et martyr du IXe siècle Meinrad d'Einsiedeln.

Cependant, le corbeau a eu globalement une image négative en Occident, qui en fait un oiseau infidèle à ses maîtres, égoïste, et impur car charognard. Dans les bestiaires, sa couleur noire en fait le symbole de la mort, et il est le signe de cataclysmes – notamment dans les peintures flamande et italienne, au XVIe siècle.

Islam

Dans la tradition musulmane, le corbeau est perçu comme un animal sans scrupule. Il est parfois surnommé « fils du malheur » (Ibn al-berih). Dans le Coran, il est mentionné dans l'histoire de Caïn et Abel, les deux fils d'Adam, comme étant la créature qui montre à Caïn comment enterrer son frère qu'il a assassiné (al-mā'ida, 5:31).

Asie

Le roi Corbeau tenant conseil, illustration d'un manuscrit du Pañchatantra

Le Grand Corbeau est l’oiseau emblème du Bhoutan puisqu’il orne le chapeau royal. Il représente le dieu Gonpo Jarodonchen (Mahakala avec une tête de corbeau), l'un des plus importants gardiens divins de la culture du Bhoutan.

Il joue aussi un rôle prééminent dans le recueil indien de contes Pañchatantra, en particulier dans L’Acquisition des amis et la troisième la Guerre du corbeau et du hibou.

Amérique du Nord

Le corbeau créateur et « fripon »

The Raven and The First Men. Sculpture de Bill Reid, présentant le mythe créateur haïda. Université de la Colombie-Britannique.

Le grand corbeau occupe également une place importante dans la culture des peuples de la côte nord-ouest de l'Amérique du Nord, entre autres les cultures tsimshian, haïda, heiltsuk, tlingit, kwakwaka'wakw, salish, koyukon et inuit. Le corbeau de ces mythes est souvent à la fois le créateur du monde et le « fripon ». Par exemple, dans les cultures tlingit et haïda, deux types de corbeau peuvent être identifiés, même s'ils ne sont pas toujours bien différenciés : le premier est le corbeau créateur, responsable de la création du monde ; le second est le corbeau infantile, toujours égoïste, rusé, et affamé. D'autres mythes parlent du corbeau lâchant le soleil au cours de son vol et du corbeau délivrant les premiers humains de coquilles de mollusques.

Dans certains récits, le corbeau est le protecteur des hommes, leur apportant le soleil, la lune, les étoiles, l'eau et le feu. Quelques légendes racontent comment le corbeau a acquis son plumage noir.

Des mythes et croyances semblables sont communs chez les peuples de la Sibérie et du nord-est de l'Asie. La péninsule du Kamtchatka, par exemple, a supposément été créée par le dieu corbeau Kutkh.

Dans les légendes

Allemagne

Au XIIe siècle, l'empereur Frédéric Barberousse fait l'objet d'une légende survivantiste, selon laquelle il ne serait pas mort, mais endormi avec ses chevaliers dans une caverne des montagnes de Kyffhäuser en Thuringe, en Allemagne : lorsque les corbeaux cesseront de voler autour de la montagne, il se réveillera et rétablira l'Allemagne dans son ancienne grandeur. Sa barbe rousse aurait poussé à travers la table à laquelle il était assis ; paraissant mort mais en réalité endormi, il a les yeux mi-clos et, de temps en temps, il lève la main pour signaler à un jeune serviteur d'aller voir si les corbeaux ont cessé de voler.

France

Selon la légende de la fondation de la ville de Lyon, lorsque les deux princes eurent fini de tracer l'enceinte de leur future cité, une nuée de corbeaux vint se poser à l'intérieur du cercle donnant ainsi la bénédiction du dieu Lug (Lugus en latin) que Plutarque rapproche du gaulois lugos ou lougos, qui aurait signifié « corbeau ». Le nom de Lugdunum a pu être compris d'une manière emblématique comme la « Colline du Corbeau ».

Royaume-Uni

Article détaillé : Corbeaux de la Tour de Londres. Grands corbeaux à la Tour de Londres.

Selon une légende, l'Angleterre ne succombera pas à une invasion étrangère tant qu'il y aura des corbeaux à la tour de Londres ; le gouvernement en maintient plusieurs en résidence, tant comme assurance que pour faire plaisir aux touristes. C'est pourquoi les pennes des individus de la tour de Londres sont taillées périodiquement pour s’assurer que les oiseaux ne quittent pas les lieux.

Dans la littérature

Illustration des Trois Corbeaux par Arthur Rackham.

En peinture

En bande dessinée

Au cinéma

Jimmy dans La vie est belle.

Jimmy est un grand corbeau dressé qui est apparu dans plus de 1000 films des années 1930 aux années 1950. Parmi ses rôles les plus connus figurent celui du corbeau de l'oncle Billy dans La vie est belle de Frank Capra en 1946 et celui du corbeau qui s'est posé sur l'épouvantail dans Le Magicien d'Oz de Victor Fleming en 1939.

Liste de films dont les corbeaux sont des protagonistes importants :

Dans les jeux vidéo

Dans la série de jeux vidéo Pokémon, Cornèbre et son évolution Corboss sont deux espèces apparentées au corbeau. Ils ont, comme l'oiseau dont ils sont inspirés, une mauvaise réputation. Dans une série ultérieure, c'est Corvaillus, qui est inspiré du corbeau.

Dans l'extension Lord of Destruction du jeu vidéo Diablo II, le joueur peut incarner un druide capable d'invoquer des corbeaux pour l'assister au combat.

Dans la musique

Dans la chanson

Le Chant des partisans commence et finit par le vers suivant : « Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ? » Le chant peut ainsi évoquer les champs de bataille de la campagne de France, perdue par les Alliés, et souligne l'aspect sinistre de l'Occupation allemande.

Emblème

Le corbeau est l'emblème officiel de la ville de Yellowknife, ainsi que l'emblème aviaire du territoire du Yukon au Canada.

Le lutteur professionnel Scott Levy utilise le nom de ring « Raven » depuis 1995.

Les Ravens de Baltimore est le nom d'une franchise de la National Football League localisée à Baltimore au Maryland.

Philatélie

La sous-espèce Corvus corax varius apparait sur un timbre des Îles Féroé de 1995.

Héraldique

Corbeaux en héraldique sur Commons

Divers

Cheveux « aile de corbeau »

Notes et références

Notes

  1. Cependant, le terme lugos « corbeau » n'est pas attesté dans aucune langue celtique. Le thème principal servant à nommer le « corbeau » est bran(n)o- (cf. le terme gaulois branos et les termes gallois, cornique, breton bran, qui désignent le « corbeau »). L'étymologie lugos est peut-être symbolique, le corbeau étant, avec la corneille, l'un des oiseaux les plus fréquemment sacralisés par les Gaulois. Fausse ou non, l'explication du nom de Lyon par un nom gaulois du corbeau va vivre dans les imaginaires et se répercuter dans des représentations figurées comme des monnaies antiques ou des médaillons. Voir dans la Bibliographie : Jacques Lacroix p. 110 à 113, et Xavier Delamarre à l'article branos.

Références

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Annexes

Bibliographie

Articles connexes